Imaginez la matrice cylindrique d’une structure géante qui abriterait un accélérateur vertical électromagnétique. Vous n’y arrivez pas ? Attendez un peu.
Le but de ce projet est simple : éliminer la dépendance des hydrocarbures pour les décollages d’avion, mais également utiliser ce nouvel espace comme un habitat organique et adaptable.
Les voyages aériens commerciaux fêtent leur centenaire en 2014. Un siècle d’aviation a eu un impact sans précédent sur la façon dont les gens pouvaient découvrir un monde interconnecté et relativement ouvert. Si nous suivons les prédictions, les spécialistes projettent en 2050 la circulation de 16 milliards de passagers et de 400 millions de tonnes de fret. Il faut donc être en mesure de gérer cela avec des technologies durables et des infrastructures efficaces.
Pa anticipation, il est prévu une aviation qui s’appuie sur l’énergie des combustibles hydrocarbonés denses pour fournir la puissance nécessaire à un vol. Sur les vols courts, c’est tout de même 25% de la consommation totale de carburant qui est utilisée lors du décollage. La solution la plus économe réside dans la longueur du vol qui est en moyenne de 4300 km, comme à peu près un vol de la côte Est des États-Unis jusqu’à l’Europe. Environ 45% de tous les vols dans l’Union européenne couvrent moins de 500 kilomètres.
Un accélérateur vertical électromagnétique, utilisant des principes techniques développés pour le LHC du CERN et pour les trains à sustentation magnétique, fournirait une méthode qui permettrait aux avions commerciaux d’être accélérés à leur vitesse de croisière uniquement grâce à des sources d’énergie électrique renouvelables externes ou pensées dans l’infrastructure-même.
La longueur de l’accélérateur et la vitesse effective de l’appareil à sa sortie permettraient de rejoindre son altitude de croisière à moindres frais. Toutefois, cela demande une mégastructure pour tirer un réel avantage qui serait entièrement dédié à l’amélioration de l’efficacité de l’aviation, et non comme expression emblématique d’une quelconque suprématie.
Il est ainsi proposé une nouvelle méthode structurelle de « tube en spirale » qui assurerait l’installation de feuilles superposées en vue d’un plancher habitable, mais également de zone de circulation pour piéton tout le long de la structure. À noter une largeur réservée de section transversale qui surmonterait les problèmes de stabilité.
La solution structurelle est née d’une volonté de permuter du modèle de base d’une longue route plaquée au sol, pour un bâtiment d’une grande hauteur. « À l’intérieur » seraient disposés des emplacements d’habitations privés pour le développement et l’évolution organique des tours, et seraient spécifiquement adaptés à servir les gens qui y vivent. L’utilisation des parcelles serait régie au moyen d’un système de planification démocratique afin de garantir que le bâtiment serve bien ses occupants.
Les écoles, les hôpitaux, les zones résidentielles & commerciales seraient intercalées dans entre des parcelles d’espaces verts qui serviraient tout autant comme espaces verts publics, réserves naturelles et terres agricoles.
En raison de la taille du bâtiment, différents climats seraient expérimentés à différents niveaux, pouvant alors héberger différentes espèces de flores et de faunes, de cultures, tout en étant maintenus par des dispositifs naturels climatiques internes.
Le concept repose essentiellement en une version hélicoïdale de l’environnement classique. Cela présente les avantages de pouvoir contenir sur une faible superficie au sol une très haute densité de population, différents points de vue, des transports en commun à différents niveaux, de grandes zones piétonnes et de vastes étendues dédiées à la promenade et au voyage pour permettre une vie saine. À partir d’une certaine avancée des tests, des espaces spécifiques seront dédiés afin de soutenir des réseaux organiques et culturellement riches pour des colonies dans la matrice de la structure.
Les tours peuvent être construites à proximité de grandes infrastructures d’énergie renouvelables ; l’hydroélectricité pour les montagnes, L’éolien maritime et offshore à proximité des côtes. La ville est le bâtiment, l’environnement alentour restera naturel de sorte que l’espace urbain devienne une entité verticale au milieu d’un désert de verdure.
Le bâtiment permet effectivement une convergence entre transport routier, ferroviaire, aérien et spatial. Une construction contemporaine construire pour la circulation et les interactions entre individus.
Alors, à votre avis, une solution applicable pour la France afin de résoudre le conflit Notre-Dame-Des-Landes ?
Citations de Evolo.Us
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