Ce nouveau revêtement hybride combine la mode avec la nanotechnologie et duplique la texture de votre corps.
En alliant la mode avec les progrès de la nanotechnologie, la manipulation génétique et le clonage, l’exposition « hybrid skins » (peaux hybrides) affiche des visions futuristes d’un nouveau monde. Les pièces, un tantinet effrayante ou animales, laissent libre cours d’imaginer une époque où le corps et la nature sont capables d’être copiés et personnalisés.
Par la prédiction de nouvelles possibilités éthiques et esthétiques à travers ces extensions inhabituelles de forme humaine, l’exposition compte surtout en soulever des questions morales : est-ce votre corps et votre code génétique, votre propriété, que vous pouvez copier, remixer et détruire ? Est-ce que c’est une utilisation d’un matériel biologique provenant d’un laboratoire qui n’a tué ni humain ni animal, ou a-t-il sa propre mémoire et vie ? et peut-on changer sa physionomie, la nature en un autre terme, à cause ou grâce à des caprices personnels ?
« hybrid skins » est un évènement qui sera situé à l’espace artistique Tetem aux Pays-Bas, comprennant des œuvres d’Anouk Wipprecht et Daniel Schatzmayr, le groupe Local Androids, Jalila Essaïdi, Lucy McRae, Nancy Tilbury (Studio xo), Bart Hess, Harm Rensink, Clive van Heerden, jack mama, peter gal, Philips, Anna Dumitriu, Marieka Ratsma et le magazine très influent : The Verge. L’exposition gratuite sera du 10 octobre au 24 novembre 2013.
Malgré l’aspect plus charnu, ce revêtement possède les caractéristiques dont le corps de la propriétaire a besoin :
« Comme un organisme vivant »

« Comme des organismes vivants » © Local androids

Vue détaillée du tissu high-tech : « Comme des organismes vivants » © Local androids
Au-delà d’un aspect artistique que chacun considérera à sa façon, cette exposition nous enseigne que l’Histoire du vêtement comme extension de notre corps pour nous protéger n’est pas qu’un vain mot. Mais nous pourrions y voir comme une fusion de la peau qui est une matrice de nos organes, et des vêtements qui ne sont rien de plus que la protection face aux éléments naturels.
Ainsi, pourrions-nous vraiment parler de mode lorsque c’est notre propre corps et personnalité qui pourrait en venir à décider la façon dont notre seconde peau doit se comporter et de la forme qu’elle prendra ?
Et voici un design très mécanique et robotique comme l’ont rêvé certains fans de science-fiction du milieu du siècle dernier :

« Robe araignée » © anouk wipprecht + daniel schatzmayr

« Chaussure biomimétiques » © Marieka Ratsma

« skin sucka » © Nancy Tilbury (Studio XO), Bart Hess, Harm Rensink, Clive van Heerden, Jack Mama et Peter Gal

Vue détaillée du « Skin Sucka »
Dans l’image ci-dessous, la technologie, ou plutôt la nanotechnologie, permet d’arrêter une balle sans même qu’elle puisse pénétrer le revêtement en entier.

2.6g, 329m/s. Un tissu pare-balle © jalila essaïdi
Crédit image À-la-Une : © Melissa Coleman – Hybrid-skins
Citations de DesignBoom
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