Nous l’avons tous lu au moins une fois, et pour certains, appris par cœur, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen est ce qui semble tourner le plus rondement dans cette société. Pourtant, je préfère personnellement la Déclaration des Droits de l’Enfance – dont je me suis largement inspiré – qui offre plus de libertés et d’espace de réflexions.
[box type= »warning » ]Rappelons que les articles [Mon grain d’sel] sont des points de vue qui n’ont rien à voir avec les autres contenus de C2.0 mais le point de vue orienté de l’auteur.[/box]
Dans cet article, je vais m’employer à écrire une ébauche de ce qui me semblerait être une Déclaration un peu plus en accord avec son temps. Assurément, ses points feront rougir beaucoup de monde, mais pensez que les différentes Déclarations, lors de leurs diffusions, ont été énormément décriées.
Est-ce que le fait qu’une Déclaration soit appuyée ou décriée porte une certaine légitimité ? Pour le moment, nous n’en savons rien. Ainsi, je vous laisse avec ce texte.
Déclaration Universelle des Droits Humains
Le peuple du Monde, appelé Être Humain ou Race Humaine, considérant que l’ignorance, l’oubli, les systèmes d’échange, fiduciers ou non, ou le mépris des droits mécanistiques sont les seules causes des malheurs de la Race entière, a résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits du peuple Humain, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres de la société planétaire, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; dans le but de maintenir et de participer au bonheur de tous.
Préambule – Tous les Êtres Vivants naissent libres. Aucune distinction ne peut être fondée. Ensemble, les ressources de la Terre sont l’héritage commun et universel de toutes les créatures de la planète.
Article I – Tout Être Humain doit jouir de tous les droits énoncés dans la présente Déclaration. Ces droits doivent être reconnus à tous les Êtres Humains sans exception aucune, et sans distinction ou discrimination fondées sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la spiritualité, ou autres, l’origine locale ou sociale, le quotient intellectuel, la naissance, ou sur toute autre situation, que celle-ci s’applique à l’être lui-même ou à sa famille.
Article II – L’Être Humain doit bénéficier d’une protection spéciale et se voir accorder des possibilités et des facilités par l’engagement de la communauté humaine et par d’autres moyens, afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale sur le plan physique, intellectuel, moral et social, dans des conditions de liberté et de dignité. Dans l’adoption de cette seule et unique déclaration, l’intérêt supérieur de l’Être Humain doit être la considération déterminante.
Article III – L’Être Humain a droit, dès sa naissance, à une identité qui pourra s’adapter en fonction de sa propre évolution.
Article IV – L’Être Humain doit bénéficier de la sécurité sociale, il doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine; à cette fin, une aide et une protection spéciales doivent lui être assurés ainsi qu’à toute sa communauté mondiale. L’Être Humain a droit à une alimentation, à un logement, à des loisirs et à des soins médicaux adéquats.
Article V – L’Être Humain physiquement, mentalement ou socialement désavantagé doit recevoir le traitement, l’éducation et les soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation.
Article VI – L’Être Humain, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, a besoin d’amour et de compréhension. Il doit grandir sous la sauvegarde et sous la responsabilité de toute la communauté et, en tout état de cause, dans une atmosphère d’affection et de sécurité morale et matérielle. La société a le devoir de prendre un soin particulier de ses semblables.
Article VII – L’Être Humain a droit à une éducation qui doit être gratuite. Il doit bénéficier d’une éducation qui contribue à l’accroissement de toutes ses connaissances et lui permette de développer ses facultés, son jugement personnel et son sens des responsabilités morales et sociales, et de devenir un membre utile de la société.
L’Être Humain doit avoir toutes possibilités de se livrer à des jeux et à des activités récréatives; la société doit s’efforcer de favoriser la jouissance de ces droits.
Article VIII – L’Être Humain doit, en toutes circonstances, être parmi les premiers à recevoir protection et secours.
Article IX – L’Être Humain Humain doit être protégé contre toute forme de négligence, de cruauté et d’exploitation, il ne doit pas être soumis à la traite, sous quelque forme que ce soit.
L’Être Humain ne doit pas être admis à l’emploi contre sa volonté propre ou toute forme d’obligation; il ne doit en aucun cas être astreint ou autorisé à prendre une occupation ou un emploi qui nuise à sa santé ou à son éducation, ou qui entrave son développement physique, mental ou moral.
Article X – L’Être Humain doit être protégé contre les pratiques qui peuvent pousser à la discrimination de couleur, à la discrimination spirituelle ou à toute autre forme de discrimination. Il doit évoluer dans un esprit de compréhension, de tolérance, d’amitié, de paix et de fraternité universelle, et dans le sentiment qu’il lui appartient de consacrer son énergie et ses talents au service de ses semblables.
Article XI – Le principe de toute Souveraineté réside sur tout lieu où est installé la Vie. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité sur l’autre.
Article XII – La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits de chaque Être Humain n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la mécanistique et la Science, avancées par la méthodologie scientifique ou tout processus étant cohérent avec l’universalité de la Vie et son expansion.
Article XIII – Aucun texte ne peut être promulgé pour tout ou partie de l’ensemble de la Société. Nul personne ne peut être contrainte à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article XIV – Tous les Êtres Humains ont droit de concourir personnellement à la formation des Sciences. Cette dernière ne peut être que basée sur la dynamique naturelle, non sur un texte statique. Elles ne doivent en aucun cas punir. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités et places, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs éducations.
Vous pourrez constater que l’intitulé ne limite plus le terme.
Qu’en pensez-vous ? À voter ?
C’est pas mal, mais ce n’est qu’un début…
Il y a aussi quelques points étranges :
C’est bien de mettre la science en avant, mais qu’est-ce que vous entendez par science. Y’a t-il de la place pour la philosophie, par exemple ?
Quelle est cette primauté à l’être humain ? Les autres êtres vivants sont selon vous inférieurs ? Vouslez-vous rendre l’être humain encore plus maître de la nature que ce qu’il est ? Je trouve ça un peu égocentrique…
Merci de m’éclairer.