Suite de l’opus sur les neutrinos que nous avions abordé sur cet article.
Une nouvelle direction dans la science des neutrinos : un second groupe de physiciens Italien émettent maintenant une contradiction, ils ne vont, en fin de compte, pas plus vite que la lumière. Ainsi les bases de la physique moderne semblent sécurisées pour l’instant – mais ce débat ne sera probablement pas réglé avant quelque temps.
Comme nous nous souvenons tous, en Septembre, les scientifiques de l’expérience OPERA au Gran Sasso en Italie au National Laboratory aviaent rapporté que les neutrinos semblait briser la limite de vitesse universelle.
Plus précisément, les neutrinos provenant du CERN à Genève, ont voyagé à travers la Terre vers l’Italie et sont arrivés 60 nanosecondes plus tôt que le temps qu’il faudrait à la lumière pour couvrir la même distance. Depuis cette annonce, les physiciens du monde entier ont scruté la découverte d’OPERA et se prépare à répéter l’expérience.
La semaine dernière, l’équipe d’OPERA a soumis un document expliquant comment avec une double vérification de leurs résultats en utilisant une méthode différente, a trouvé des résultats identiques.
Mais samedi, l’expérience ICARE, une autre expérience au Gran Sasso, dit que l’OPERA n’a pas correctement pris en compte l’énergie des neutrinos à l’arrivée.
Si les particules fantomatiques sont allés effectivement plus vite que la lumière, ils doivent avoir perdu la plupart de leur énergie rayonnante, produits de désintégration, comme les photons et les paires d’électrons.
Mais cela n’est pas le cas, et au lieu de ça, l’équipe ICARE a trouvé un spectre d’énergie qui correspond à des neutrinos voyageant à la vitesse de la lumière.
Le manque de particules de désintégration est en soi une réfutation des conclusions de OPERA, signale l’équipe d’ICARE.
Les deux expériences consistaient à mesurer des faisceaux de neutrinos du CERN pour étudier le comportement des particules, y compris la façon dont ils basculaient d’une direction à une autre. Personne ne cherchait cette controverse superluminique – remarque les physiciens d’OPERA au cours de leurs observations normales des neutrinos.
Initialement, l’équipe OPERA voulaient mesurer des faisceaux de protons qui ont été tirés en une impulsion longue d’environ 10 microsecondes. Pour re-vérifier les résultats superlumineux, ils ont étudié de très courtes rafales, d’une à deux nanosecondes et avec un retard d’environ 500 nanosecondes. Leurs résultats préliminaires ont même trouvé que la lumière a été plus rapide.
Mais les conclusions du groupe d’Icare jettent le doute sur ces résultats. De nombreuses vérifications sont encore à venir, y compris au laboratoire T2K au Japon et au Fermilab, en Illinois. Affaire à suivre…
Traduction et adaptation par Sébastien B. de l’article original de Popular Science.
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