S’il y en ait des MST dérangeantes, l’herpès génital est surement classé en haut de liste. Mais cela pourrait changer…
Une entreprise en collaboration avec l’Université de Queensland est sur le point de commencer les essais cliniques qui pourraient prévenir et traiter l’herpès génital, un virus qui affecte deux millions de français, menace les nouveau-nés et collabore à la propagation du VIH.
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Mise à jour (22/11/2016)
Le vaccin contre le HSV-2 de la société australienne Admedus est en cours de phase 2 avec des groupes d’essais (un groupe aléatoire de 20 personnes dont des vaccinés ou sous placebo). Chez les personnes vaccinées, 90% des liaisons virales et épidémiques ont décliné. 14 patients ont reçu le rappel. Cette nouvelle étape est un succès. Il restera maintenant à attendre de connaître le taux de fiabilité et de connaître l’ensemble des effets secondaires possibles. [1, 2]
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Coridon Pty Ltd commencera bientôt la phase I des essais cliniques du vaccin HSV-2 à Brisbane.
Le professeur Ian Frazer, célèbre pour avoir mis au point le vaccin contre le papillome humain, a déclaré que cette nouvelle technique pourrait éventuellement prévenir et guérir du virus de l’herpès simplex (HSV-2), et pourrait aussi conduire à d’autres vaccins efficaces pour des maladies incurables telles que le VIH/SIDA et l’hépatite C. Le professeur Frazer, directeur général et directeur de recherche à l’Institut de recherche translationnelle de Brisbane (TRI) et chercheur principal à l’Université de Queensland Institute Diamantina (UQDI), dirige le développement du vaccin.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’un demi milliard de personnes dans le monde âgées de 19 à 45 ans vivent avec un HSV-2
« La technologie de ce vaccin a le potentiel d’être à la fois préventif et thérapeutique », a annoncé le professeur.
Le vaccin sera injecté dans les avant-bras de 20 volontaires sains dans une étude visant à démontrer l’innocuité et la façon dont il est toléré. Les examens qui suivront détermineront la dose efficace et montreront la robustesse de la réponse immunitaire générée.
Le Professeur Frazer a exposé une forte mise en cause du HSV-2 dans la contamination d’un herpès génital. « Le virus provoque des douleurs et de l’inconfort, et peut avoir des conséquences graves sur la santé des bébés nés de femmes infectées », a-t-il alerté. « L’herpès est également soupçonné d’aider à la transmission du VIH ».
« Les traitements actuels contre l’herpès consiste en l’utilisation de médicaments antiviraux qui peuvent réduire, sans les annihiler, les éruptions et excrétions cutanées, mais n’empêchent pas la propagation de la maladie », a-t-il continué. « C’est le début d’une période passionnante pour notre vaccin contre l’herpès ».
« Nous avons vu des résultats très encourageants provenant d’études animales et nous nous attendons à des données charnières montrant que notre vaccin, qui intègre notre technologie d’optimisation brevetée, produira des réponses immunitaires similaires dans les expertises cliniques ».
L’essai clinique de phase I sera réalisé par le Q-Pharm Pty Ltd au Royal Brisbane et Women’s Hospital.
Citations de Science Alert, via Université de Queensland
Crédit image : Les essais cliniques du nouveau vaccin contre l’herpès commenceront bientôt en Australie. – © mathagraphics / Shutterstock
Bonjour,
y a t il des nouveautés concernant ce vaccin ? ça marche ? oui ? non ?