Terraformation de la Terre : un mégaplan de géoingénierie qui démarre de suite

Terraformation de la Terre : un mégaplan de géoingénierie qui démarre de suite

Terraformation de la Terre : un mégaplan de géoingénierie qui démarre de suite 623 778 Sébastien BAGES

C’est une des possibilités pour freiner le désastre annoncé. Dans l’objectif d’éviter ou, tout du moins, de ralentir un changement climatique dangereux, nous aurons besoin de créer la plus grande industrie de l’histoire : expulser des gaz à effet de serre à une échelle géante. Pour la première fois, nous pouvons esquisser cette industrie futuriste – connue sous le nom de géoingénierie – et identifier son fonctionnement.


[notification type= »notification_warning » ]Définition de Terraformation : (Astronomie) Science étudiant la transformation de l’environnement naturel d’une planète, d’une lune ou d’un autre corps céleste, afin d’y réunir les conditions permettant une vie de type terrestre, espérant donc la rendre habitable par l’Homme. ~Wiki[/notification]

 
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime maintenant que l’usage de la géoingénierie est sage. La raison en est simple. À moins que nos émissions de gaz chutent de manière vraiment brutale dès aujourd’hui, la Terre se réchauffera très probablement ce siècle de plus de 2°C, à un tel point que les choses vont vraiment se gâter – parce que la société humaine pourrait ne pas être en mesure de s’adapter. Pendant ce temps, les émissions continuent d’augmenter ; et le climat ne nous attendra pas. Le résultat est que nous devons d’urgence nous saisir de moyens pour aspirer le CO2 contenu dans l’air. Ce fut l’objet de la conférence d’Oxford sur les technologies d’émissions négatives, qui s’est tenue le mois dernier au Royaume-Uni.

En collaboration avec des scientifiques présents à cette réunion, il a été évalué l’efficacité – et le coût – des méthodes du domaine des possibles. Cela comprend la plantation [massive] d’arbres, le prélèvement et le concassage pierre océanique, et la fabrication de millions « d’éponges » chimiques pour tirer gaz de l’air (voir le schéma en savoir plus sur chaque technique).

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[toggle title= »T – Plantation d’arbres »]Refaire émerger des forêts et les tailler régulièrement. Les arbres sont des pièges à carbone aussi longtemps qu’ils poussent et qu’on ne les laisse pas moisir sur le sol.

Lieu d’implantation : Absolument TOUS les territoires inutilisés.[/toggle]
[toggle title= »B – BioChar (ou charbon de bois) »]Brûler les parties de plantes ne faisant pas d’oxygène (O2) pour en faire du charbon de bois. Ce matériel de stockage de carbone pourrait être enterré et donc servir de fertilisant.

Lieu d’implantation : Partout où les plantes sont abondantes.[/toggle]
[toggle title= »IF – Fertilisation au fer »]Pour déclencher une explosion du nombre de planctons permettant la photosynthèse dans l’océan, il suffirait de déverser de grandes quantités de fer dans les endroits qui en ont été appauvris. Si cela créé des bassins géants de planctons, alors la photosynthèse en est accélérée.

Lieu d’implantation : Les endroits qui ont peu de fer.[/toggle]
[toggle title= »EW – Renforcer les intempéries »]Éroder les minéraux communs comme l’olivine augmenterait la surface de réaction chimique entre le CO2 et l’eau.

Lieu d’implantation : Faire cela plus rapidement que le réchauffement climatique, dans des zones humides, comme les côtes et les rivières.[/toggle]
[toggle title= »BE – BECCS (BioÉnergie capturant et stockant le carbone) »]Extraire le CO2 de l’atmosphère en développant les cultures de biocarburants comme le sucre de canne, les brûler, capturer le CO2 résultant et l’enterrer.

Lieu d’implantation : Les tropiques où ces plantes poussent le plus rapidement.[/toggle]
[toggle title= »DA – Capture directe de l’air »]Construire des containers de la taille de ceux utilisé pour le transport de frets qui se comporteront comme des éponges chimiques qui aspireront le CO2 de l’air, tout en étant prêt à être enterrés. Le nombre estimé pour nos besoins est estimé à 100 MILLIONS.

Lieu d’implantation : Les zones ventées et très aérées. Plus de vents signifie qu’il y a plus d’air brassé, et donc plus de CO2 capturé.[/toggle]
[toggle title= »OL – Chaulage de l’océan »]Déverser de la chaux dans les océans. Il réagira avec le CO2 pour créer des carbonates. Il peut aussi aider les coraux en diminuant l’effet d’acidification des océans.

Lieu d’implantation : Habitats des coraux.[/toggle]


 
Seuls, ces aspirateurs à CO2 ne peuvent traiter qu’une fraction des émissions. Donc, nous aurions besoin de tout un ensemble de techniques. « Si nous n’employons pas certaines de ces techniques, nous irons bien au-dessus des 2°C », a alerté Richard Lampitt, du Centre national d’océanographie de Southampton au Royaume-Uni. « Un programme joignant plusieurs techniques d’émissions négatives pourrait peut-être stocker quelques milliards de tonnes de carbone par an d’ici le milieu du siècle, et concevoir un chiffre impressionnant de 5 voire 10 milliards de tonnes », s’est toutefois enthousiasmé John Shepherd, également au Centre océanographique national britannique.

Ainsi, en 2100, nos techniques actuelles possibles d’aspiration de CO2 pourraient uniquement éponger l’équivalent de nos taux d’émissions annuelles actuelles. Mais les dépenses sont colossales, même en économisant largement de l’argent. Les approches biologiques porteront sur de vastes étendues de territoires, augmentant la friction entre champs cultivés et faune, tandis que les approches de haute technologie consommeront beaucoup d’énergie.

Ce n’est pas tout, il y a d’autres problèmes. Il est difficile de vérifier si les plantes et les océans piégeront effectivement du CO2. Nous avons aussi besoin d’espace souterrain pour stocker le gaz. Et de nombreuses techniques pourraient nuire aux écosystèmes.
Pire encore, plus on retire de CO2 de l’air, plus ce dernier rend son extraction complexe, et les méthodes deviennent moins efficaces au fil du temps (gestion du carbone). Et les modèles montrent que la diminution de CO2 dans l’air affecterait aussi l’ensemble des plantes terrestres. « Elles se développent plus lentement et capturent de moins en moins de carbone », a souligné Andreas Oschlies, du Centre Helmholtz pour la recherche océanique à Kiel, en Allemagne.

Cela signifie que nous allons devoir commencer très bientôt : à rechercher les solutions les plus sécurisantes et à les déployer d’ici moins de 20 ans. Certaines méthodes, comme la plantation d’arbres, peuvent commencer immédiatement, d’autres peuvent prendre plusieurs décennies. En plus de tout cela, les aspirateurs à CO2 sont inutiles à moins d’être jumelés à la réduction de toutes ces émissions dramatiques. Sinon, même un programme majeur de traitement par la chaux de l’océan commençant début 2020 aurait peu d’effet.

Tout cela n’est pas gratuit. Avec une estimation approximative, il en coûtera plusieurs trillions de dollars annuels – quelques pour cent du PIB mondial… Et pour que tout ça rentre dans la logique économique, il faudrait des effets dramatiques comme un prix élevé du carbone. Mais avec une combinaison de réduction de CO2 et de la géo-ingénierie, nous pourrions juste manquer le pire du changement climatique.

Le point important est que la mise en place d’aspirateurs à CO2 géants, prenant effet par un élan mondial, n’est pas important, mais est essentiel à la survie de l’humanité. Il faut ajouter cela l’urgence d’abandon des combustibles fossiles rapidement.

C’est ça ou le chaos climatique.


Hormis ces prédictions pessimistes justifiées, il devient urgent de valider les propositions suivantes afin que nous n’assistions pas à l’extinction de l’espèce humaine dans ce siècle !

[notification type= »notification_info » ]****

  • Déclarer les ressources de la planète comme étant le patrimoine commun de tous les peuples (permettrait de mettre en place un politique des ressources plus efficace) ;
  • Transcender les frontières artificielles qui séparent encore et toujours actuellement et arbitrairement les personnes (ce combat qui a été celui de l’Europe doit se poursuivre et « s’expanser ») ;
  • Aider à stabiliser la population du monde à travers l’éducation et la limitation volontaire des naissances, ainsi qu’une hausse de la qualité de vie ;
  • Récupérer et restaurer l’environnement naturel, au meilleur de notre capacité comme souligné dans l’article, sans prêter attention au coût financier ;
  • Repenser les villes, les systèmes de transport, les industries agricoles et industrielles afin qu’ils soient économes en énergie, propres et capables de servir idéalement aux besoins de tous les peuples dans l’objectif principal de ne pas dupliquer les nécessités et réduire la consommation des énergies sous quelque forme que ce soit ;
  • Partager et appliquer les nouvelles technologies quasi-immédiatement sans verrous administratif pour le bénéfice de toutes les nations. Voir l’exemple Étasunien récent ;
  • Développer et se servir de façon exponentielle de sources d’énergie propres et renouvelables. Actuellement comptant seulement 1% de toute l’énergie (électrique et autres formes) mondiale ;
  • Fabriquer des produits toujours de la plus haute qualité et technicité afin d’éviter la production redondante et les cycles de déchets ;.
  • Exiger des études publiques d’impact environnemental avant la construction de tout mégaprojet ;
  • Encourager la plus large gamme de créativité et inciter des efforts constructifs, notamment les techniques de travail collaboratif ;
  • Casser la dynamique nationaliste, le fanatisme et les préjugés par l’instruction à la culture scientifique et à toute forme d’apprentissage ;
  • Afin d’exécuter les projets qui ne pourraient qu’autrement être verrouillés par l’administratif, éliminer l’élitisme, technique ou sous toutes ses formes ;
  • Passer outre les opinions aléatoires et arriver à des méthodologies d’études minutieuses ;
  • Apprendre la communication partagée dès la jeune enfance afin de partager une langue pertinente aux conditions physiques du monde ;
  • Fournir non seulement les nécessités de la vie, mais aussi offrir des défis qui stimulent l’esprit tout en insistant sur l’individualité plutôt que l’uniformité ;
  • Préparer les gens intellectuellement et émotionnellement pour les changements, les bouleversements et les défis qui nous attendent ;
  • Remplacer et dépasser les économies fondées sur la monnaie ou le troc par une économie mondiale fondée sur les ressources.

[/notification]

 
Cette liste fait partie intégrante des propositions et objectifs du centre de recherche The Venus Project, basé à Venus, en Floride ; dont les missions exactes sont la terraformation de la Terre, la mise en place d’une culture mondiale d’humanisation de l’humanité planétaire et l’installation d’une économie globale basée sur les ressources.

Extraits de New Scientist
Crédits médias : © New Scientist

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About the author

Sébastien BAGES

Plus de trois années de travail passionné sur Civilisation 2.0 Actus, et fondateur de l'association Civilisation 2.0, je mets à contribution mon expertise de veille technique et scientifique, mon analyse de chef de projet, mon engouement pour la science et ses outils, et mon expérience dans le développement stratégique afin d'offrir à tous ce qui en résulte.

Un commentaire
  • Ca fait un moment qu’il a commencé leur plan machiavélique pour modifier le climat ! Les chemtrails sont quotidiens et de plus en plus intensifs. Ces traînées chimiques bourrées de baryum, strontium, aluminium, soufre…. fragilisent la santé humaine et détruisent la faune et la flore et tout ça à l’insu des populations qui ne daignent même pas lever les yeux…

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