Nous vous parlions dans un article précédent d’un système de récupération d’eau par condensation. Voici une autre application plus stylisée : le SunGlacier.
L’artiste Ap Verheggen a concocté un plan en collaboration avec Cofely Refrigeration, une entreprise GDF-Suez, pour créer une structure à énergie solaire en forme de feuille qui utilise les principes de condensation afin de créer de la glace dans le désert du Sahara.
Cofely et Verheggen sont aussi les ambassadeur culturel de l’UNESCO, ce qui peut prouver le sérieux de la démarche.
Si cela semble trop beau pour être vrai, l’IHE (Institut de formation de l’eau de l’UNESCO) a simulé les conditions du désert dans un conteneur d’expédition pour tester la théorie. Le succès est au rendez-vous, puisque 10 cm de glace ont déjà été produit.
Comment cela fonctionne-t-il donc ?
Les 200 m² semblable à des feuilles d’orme recouvert de cellules photovoltaïques qui alimente le refroidissement des condenseurs qui à son tour converti l’humidité de l’air du désert en glace.
M. Verheggen déclara : « bien que le désert du Sahara semble ne pas avoir suffisamment d’humidité pour créer les meilleures conditions de fabrication de la glace, il s’avère que les tests nous montrent que l’air en Égypte, a les mêmes taux d’humidité que les Pays-Bas ». Mais avant d’aller au Sahara pour créer leurs glaciers, les concepteurs travaillent dans un environnement simulé dans le but de vérifier tous les paramètres.
En chauffant le conteneur et en ajoutant un humidificateur, Cofely et Verheggen ont reproduit les conditions climatiques uniques du désert. Un ventilateur, qui est conçu pour simuler les vents féroces du désert, est pointé sur la glace qui s’accumule sur une sorte de bouclier en aluminium. Comme la glace se développe à partir de la condensation, l’eau peut être récupérée à sa base.
Étant donné que la région du Moyen-Orient est confronté régulièrement à des pénuries d’eau, c’est probablement un des projets les plus importants avec le méga centre solaire de 500 mégaWatt Marocain qui est prévu l’an prochain dans le cadre de l’initiative de Désertec. Cette dernière sera une structure similaire à la centrale, dont il était question dans un de nos articles, pour la Namibie.
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