Le nom de Sigmund Freud est indissociable de la psychanalyse. Et vice-versa. Mais pourquoi ? Et comment ce nom est culturellement aussi connu que Copernic et Darwin ?
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Dans le livre The Freud Files, les écrivains Mikkel Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani raconte une démarche difficile, mais leur mission est claire: “Nous devrions nous presser pour étudier la psychanalyse pendant que nous le pouvons”, écrivent-ils, “car nous ne serons bientôt plus capables de discerner ses caractéristiques – et pour une bonne raison : parce que cela n’a jamais existé”. Des paires soutiennent que, sans la légende de Freud “l’identité et la différence radicale [de la psychanalyse] d’autres formes de psychothérapie, auraient échoué”.
Les tentatives visant à démystifier la légende dans les années 1970 et 80 ont échoué. Mais un autre essai est en cours, aidé par une multitude de matériels, de correspondances et des études critiques «déclassifiés», dans le but de démanteler le monomythe. Les Archives de Freud sont composés d’une collection de lettres et de journaux, qui furent déposés à la Bibliothèque du Congrès américain par la fille de Freud, Anna. Cette action a eu pour effet de mettre hors de porté des biographies officieuses et également sceller les comptes-rendus destinés initialement aux patients de Freud.
Mais maintenant, la «matière première» de ses travaux a été rendue publique, ainsi que des pièces importantes d’archives déclassifiées et des lettres ré-éditées sans censure. La légende s’effiloche de tous côtés.
C’est une histoire tragique. Dans les années 1890, Freud avait apparemment tenté de jeter les bases interdisciplinaire des neurosciences, mais ce programme a été d’abandonné. Si cela se serait concrétisé, alors aurait-il mérité sa place aux côtés de Copernic et Darwin.
Plus d’informations sur le livre :
The Freud Files: An Inquiry into the History of Psychoanalysis
Traduit de l’article original de NewScientist, par Sébastien B.
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