Pourquoi je déteste le libre arbitre – Mon grain d’sel – Sommaire :
- Introduction
- Enfance
- L’être en devenir
- Welcome
- Ceux de l’extérieur
- J’assume
- Le monde des “adultes”
- Vous êtes ici
- Remarque
- Ressources
Conclusion
Stoppons là l’ironie froide et répondons à la question titre ; Pourquoi je déteste le libre arbitre.
Tout simplement parce qu’il n’existe pas.
Pire que le mensonge, il y a l’illusion de la vérité entretenue par un vocabulaire choisi.
Nous sommes préparés, dès le précommencement de notre existence, à devenir les outils de production (la ressource humaine est une ressource naturelle et culturelle comme les autres) correspondant à un besoin donné, à un moment donné, pour une société donnée, et à qui l’on inculque des valeurs données.
Ensuite, l’alternative est simple : devenir cet outil de production ou se retrouver « abandonné » au bord de l’autoroute de la reconnaissance sociale, sociétale. À la fin, improductif et démotivé (car totalement vidé), nous sommes parqués ou au mieux posés en attendant…
Remarque
Il ne s’agit pas de fatalisme. Si nous souhaitons modifier cet état de fait, cherchons à donner du sens au mot Civilisation. Pour ce faire, des références seraient à relever. Un designer industriel, ingénieur social, auteur, futuriste et inventeur américain – entre autres – Jacque Fresco, réfléchit sur ces thèmes depuis plus de 75 ans. B.F. Skinner – psychologue – offre également des pistes de réflexions intéressantes dans son ouvrage “Science et Comportement Humain”. “The Spirit Level” se focalise sur les courbes statistiques et autres graphiques, via ses écrivains Richard Wilkinson et Kate Pickett (respectivement chercheur et professeure en sociologie et épidémiologie).
Les savoirs, études et diverses recherches ne manquent pas. Il suffit de se donner le temps de bousculer un peu notre fonctionnement quotidien pour nous documenter. C’est peut-être là que réside notre choix.
Ressources
1 – Etudes de Moss en 1967 – Rubin, Provenzano, Luria, Maccobi et Jackelin en 1974 – Hoffman, Broffy en 1977 – Chafetz en 1978 – Bloc en 1979 – Lébovici en 1983 – Shakin et Sternglanz en 1985 – Lamb en 1986 – Nock en 1987 – Schell et Eisenberg en 1990 – Lytton et Romney en 1991 – Haslett, Geis et Charretier en 1992 – Thorne en 1993 – Beal en 1994….
2 – ”Si on veut influencer l’étudiant, on doit faire plus que seulement lui parler. On doit le façonner et le façonner de telle sorte que sa volonté ne soit autre que celle que vous lui imposez.” – Johann Gottlieb Fichte – Philosophe allemand du XIXème siècle.
L’ouvrage “Dumbing us down” (1992) de John Taylor Gatto – Enseignant et essayiste – est une référence en matière de recherches sur l’influence de la scolarité sur la personnalité.
http://www.youtube.com/watch?v=bo6HJF3SY64