Pourquoi je déteste la démocratie : Versus – Mon grain d’sel

Pourquoi je déteste la démocratie : Versus – Mon grain d’sel

Pourquoi je déteste la démocratie : Versus – Mon grain d’sel 300 292 Thierry Desesquelle

Ceci est la seconde partie de la tribune sur « Pourquoi je déteste la démocratie ».
[notification type= »notification_info » ]Sommaire :
1 – Démocratie, de quoi parle-t-on ?
2 – Avis et opinion versus savoir et connaissance <= Vous êtes ici
3 – Vous avez dit démocratie nationale ?[/notification]


 

Avis et opinion versus savoir et connaissance, comment éviter cette situation ?

participative

Comment éviter cette situation ?

Depuis quelque temps, nombre d’entre nous réfléchissent en direction d’une démocratie participative ou directe.

Je ne vais pas développer ici les différents tenants et aboutissants ainsi que les modes de fonctionnements de ces principes démocratiques ouverts à l’intégralité de tous les citoyens (pour la quiétude égalitaire de chacun) mais il semble être impératif et incontournable, sinon à quoi bon un changement, que ce statut repose sur la certitude absolue que chaque individu constituant le peuple (en son sens tous les individus) ait le même niveau de compréhension de ce qui – et ce que – constitue le « politique », les enjeux, conséquences, causes et effets du décisionnel, puisque nous savons que, comme à l’image d’une chaîne, le maillon le plus faible représente à lui seul la fragilité de la totalité de cette chaîne et de fait la légitimité de la cohérence et de la cohésion de sa fonction et de son fonctionnement.

Même si je raisonne en direction d’une démocratie participative, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle se trouve être une non-concrétisation possible, pour le moment, puisque demandeuse de la part de chacun des individus constituant la totalité de la population (majeure et non soumise à tutelle) une conscience de savoirs, d’esprit d’analyse, de réflexion et de synthèse et au-delà de ses connaissances, des bases solides en histoire et en philosophie. Car, comment comprendre et conceptualiser la démocratie si nous n’avons quasiment aucune notion de son histoire, de son développement, de la pensée des gens qui l’ont créé et des différentes formes qu’elle a pu suivre et subir (ne serait-ce que pour éviter de commettre de nouveau les erreurs et tragédies du passé).

Mais aujourd’hui, combien de personnes visualisent ce déroulement des choses et des faits permettant d’obtenir les bases de compréhensions et de fonctionnements d’un État ?

D’ailleurs compréhension pour compréhension, combien de « citoyens » distinguent correctement les différences entre État et nation, entre République et démocratie, entre le rôle d’un sénateur et celui d’un député…

Je pense que ce point prouve, ô combien, nous sommes loin du démocratique si nous ne commençons notre cheminement par une instruction solide en direction de chacun des citoyens.

Parallèlement à l’instruction, le sujet « rapport entre démocratie et information » reposant sur le « comment », le « par qui » et le « combien de temps nous est-il nécessaire » pour nous dire informé, ajouté aux choix, nécessitées, réalités de formes et de fond de la pratique journalistique, que nous pouvons compléter par les origines et les sources sans oublier la pertinence de ce que nous supposons être « l’info réelle », pourrait, à eux seuls, prouver l’invraisemblable d’un possible informatif et donc d’un possible décisionnaire raisonné [référence 1].

 

Vivre selon une égocatrie

Egocratie

Égocatrie…


Imaginons que tout ce qui a été développé plus haut puisse être fonctionnel et rapportons notre fonctionnement démocratique à un « cas d’école » observable.
Y aurait-il facilité ou difficulté du raisonnement et de l’application démocratique ?
Nous, qui revendiquons la démocratie pour la vie civile, sommes-nous prêts et dans la capacité de la rendre « vivante » dans notre vie quotidienne et numérique ?
Pour ce faire, examinons notre comportement à l’intérieur de nos réseaux sociaux, agora, place publique virtuelle et donc « politique numérique» de nos pages communautaires.

Tout simplement, nous vivons notre citoyenneté en « Egocratie ».

Hé oui, chacun de nous choisit ses relations et bannit, élimine, supprime d’un clic toute personne ne correspondant pas à son « fil rouge » de pensée. Pire, nous cautionnons des outils de communication qui nous propose de dénoncer, des images, des propos, des comportements qui ne nous correspondent pas et qui, sans autre forme de procès, exclut des gens, des « pensées sociales et culturelles » différentes.

Comment s’appelle ce comportement et à quelles périodes de l’Histoire nous renvoie-t-il ? Certainement pas à ce que nous souhaitons entendre par : démocratie – qu’elle soit représentative, participative, directe ou autres – ou si oui, de quelle perversion la notion de démocratie a-t-elle été le leurre ?

À l’image du racisme, pensée délictueuse s’il en est, certains se permettent de devenir les « racistes des racistes » et mènent leur combat en toute sérénité de pensée, persuadés d’être les « gentils » et en quiétude d’actions puisque leur opinion est la « bonne », la « juste ».
Ont-ils entamé le chemin qui mène à la compréhension, au légal, au droit… à la démocratie ?

En amont de cette réflexion sur le « démocratiquement correct », la mise à l’index tout comme l’interdit et la punition peuvent-ils être porteurs de compréhension et par voie de conséquence, de pistes, de solutions efficientes et efficaces, autrement dit de voies (ainsi que de voix) de résolutions ?

Durant la totalité de l’histoire connue, le fait de stigmatiser, d’interdire, de punir – même de peine capitale – un pédophile ou un violeur a-t-il éradiqué la pédophilie ou le viol ?
Sur le même principe, durant la totalité de l’histoire connue, le fait d’envahir ses voisins pour cause de manque de ressources a-t-il été, ne serait-ce qu’une seule fois, facteur de paix ?

Tant que nous entretiendrons la quête du bouc émissaire personnifié (qu’il soit de pensée personnelle, d’idéologie de groupe ou de frontières d’États), la violence, le conflit, la guerre, ne pourront qu’être entretenues et aucune solution constructive et salvatrice n’émergeront.

Il faut impérativement, expliquer, instruire, comprendre, transmettre et soigner en partageant les savoirs et les connaissances si nous désirons accéder à une vie meilleure. Toute autre direction (plus facile, certes) sera inlassablement porteuse de haine et de négation, de jalousie et de rancœur, d’incompréhension et de vengeance ; Temps et énergie consacrés à de la destruction et à de la bêtise.

La démocratie serait-elle l’outil adéquat et pourrait-elle œuvrer en ce sens même dans le cas, peu probable pour le moment, où elle serait mondialement reconnue et appliquée ? – car, il faut en prendre la mesure, la notion de peuple envisagée autrement que d’un point de vue mondial et égalitaire ne peut être que porteur de cloisonnements, de communautarismes, de replis, de jalousies, de déséquilibres et de facto, d’incompréhensions et de conflits.

Reconnaître et accepter la richesse et l’égalité du pluriculturel et de l’interdépendance étant l’inverse de l’uniformisation et/ou du rejet – aucun pays ne peut fonctionner esseulement ; l’ensemble des ressources nécessaires à ses biens, besoins et services étant dispersés tout autour du globe.

Si la démocratie peut travailler en ce sens, quels types de systèmes politiques, partis politiques et politiciens pourraient décider sans parti pris, détachés de tout intérêt personnel, sans passion ni sentiment influant, dans le pragmatisme et le désintéressement le plus total ?

Ce genre de systèmes, partis et/ou personnes existent-ils ?
Et si oui, auraient-ils les formations, savoirs et connaissances nécessaires et suffisants pour la gestion d’une telle gageure ?

Cette réflexion étant posée, elle peut mener à deux questions socles :
– Quelles fonctions occupent les politiciens et quelles forces de décisions un État ou un regroupement d’entre eux représentent-ils quant aux options majeures concernant l’économie de production (biens et services) dans la totalité des États de notre monde ? Autrement dit, qui détient le marché, le « pouvoir » ?
– Quelle « marge de manœuvre » reste-t-il aux représentants des États ?


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