Les idées, comme la plupart des choses de ce monde sont soumises à la mode, et la mode du moment est de revisiter nos notions contemporaines de la violence humaine.
Dans les The Better Angels of Our Nature: Why Violence Has Declined (Meilleurs Anges de notre Nature), publié le mois dernier par Steven Pinker, psychologue à Harvard, fait valoir que nous avons mal interprété les évidences qui montrent en fait que nous sommes de moins en moins violents que par passé, surtout à cause de la puissance de la modernité, ou de la civilisation.
Dans La Fin de la Guerre, l’écrivain scientifique John Horgan défis aussi nos opinions sur la violence. Cependant, contrairement à Pinker, il réduit la plupart du temps l’objectif à la guerre, et sa possibilité de l’éradiquer. C’est un sillon que Horgan a labouré pendant un moment, via des séminaires informels et des articles de magazine, et maintenant un livre. Pourtant, là où Pinker se penche sur une baisse globale de la violence avec le temps, Horgan fait valoir qu’il n’y a aucune preuve convaincante d’une quelconque activité guerrière soit antique ou soit encore plus anciennement dans l’humanité.
Il expose que Barack Obama a décrété qu’anthropologiquement la guerre “est apparu avec le premier homme”. Nous avons, écrit-il, autant de chances d’être pacifiques que violents, et les évidences prouvent que la guerre est culturelle, ou situationnelle. En tant que tel, son argument d’espoir est que la guerre peut être vu comme un problème se prêtant à l’analyse scientifique et qu’une solution peut donc être trouvé scientifiquement.
La pensée des deux comparses va dans la même direction que beaucoup de scientifiques d’aujourd’hui tel que Jacque Fresco qui travaille de façon à résoudre scientifiquement la faim, la guerre, et la corruption de la société depuis plus de 70 ans. Il a d’ailleurs créé tout un concept en lui donnant le nom de la ville qui héberge son centre de recherche : le Projet Venus – portail francophone.
je recommande aussi la lecture de "Violence" et "Preventing Violence" par James Gilligan.Je ne crois malheureusement pas qu'il soient traduits en francais.