Même les praticiens les plus qualifiés en origami tel que Tetsuya Gotani, une référence mondiale dans cet art, auraient du mal avec les plis microscopiques. Mais depuis peu, Shoji Takeuchi de l’Université de Tokyo au Japon, et ses collègues ont créé des feuilles qui exploitent la force de traction des cellules à se replier dans une grande variété de formes.
L’équipe a créé des modèles plats d’origami en coupant de minces feuilles de plastique. Puis ils ont fait grandir des cellules et les ont positionnées dans les plis des plaques minuscules.
Les premiers clips la vidéo plus bas montre l’utilisation de cellules du tissu conjonctif animal – qui aide généralement à la cicatrisation des plaies – pour effectuer un effet traction dès lors qu’ils sont touchés. Mais dans les exemples qui suivent [dans la vidéo], les joints flexibles se sont repliés automatiquement lorsque des cellules cardiaques de rat ont été utilisées.
Bien sûr, cette expérience n’était pas pour le folklore. L’équipe espère que le processus pourrait éventuellement aider à créer des vaisseaux sanguins artificiels ainsi que d’autres tissus biologiques.
La démonstration par la vidéo
Citations de New Scientist
Crédits médias : © New Scientist / Université de Tokyo
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