Dans la catégorie superstructure, je demande le maître. En effet, si vous pensiez que la Burj Khalifa était un projet colossal, ou que l’ascenseur spatial est un rêve vachement balèze, attendez de voir ce qui va suivre.
Imaginez un bâtiment dont la surface au sol ne fait que quelques centaines de mètres carré, mais qui s’élève jusque dans l’espace. Imaginez un projet supra-humaniste et écologique. Voici déjà notre fondation intellectuelle posée.
Les créateurs du projet, Mingxuan Dong, Yuchen Xiang, Aiwen Xie et Xu Han, ont décrit un monde dont les ressources sont épuisées et ont besoin de se reformer. Mais ce sont posés la question : comment faire pour construire, vivre sur la Terre, sans toutefois gêner sa restauration. La réponse qu’ils ont trouvé a été cinglante : les humains ne doivent pas être sur Terre, mais au-dessus.
Avec des buildings ayant les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles, interconnectés entre eux, les problèmes démographiques, nationalistes, et dictatoriaux ne seraient, selon eux, que du passé. Les structures seraient maillées par des ponts spatiales au travers desquelles pourraient transiter chaque être humain. Tous les ponts seraient dotés de panneaux solaires qui captureraient la lumière sans le filtre céleste que l’on connait.
Du ciel à la Terre, nous pourrions continuer à transiter via des ascenseurs localisés à l’intérieur des armatures, où nous ne mènerions uniquement que d’activités de restauration environnementale, de recherche et de loisirs.
L’intérieur des structures, justement, serait également doté de grand espaces vides qui, dans un effet de pression-dépression, feraient tourner de grandes turbines éoliennes alimentant en électricité et en air tous les complexes.
Les bâtiments se soutiendraient mutuellement par les forces exercées sur les ponts, ainsi que la force centripète. Ils pourraient héberger plus de 12 milliards d’êtres humains, et en quelques années, la Terre pourrait être surnommée la planète verte.
Seriez-vous prêt à vivre dans ces bâtiments géants ?
Crédits images : © Mingxuan Dong, Yuchen Xiang, Aiwen Xie , Xu Han, Evolvo
Vivre en apesanteur … difficile au bout de quelques mois.