Les changements de température diurne et nocturne ont des effets divergeant sur la productivité des végétaux, selon un rapport publié dans Nature de cette semaine…
Les températures à la surface de la Terre se sont réchauffées plus rapidement au cours de la nuit que le jour durant ces cinq dernières décennies, mais la plupart des modèles globaux du cycle du carbone ne considèrent pas une réponse asymétrique de la végétation.
Ignorer ce processus dans les modèles d’écosystèmes pourrait entraîner des estimations inexactes du chiffre de carbone.
Plusieurs éléments de preuve suggèrent que le réchauffement climatique entraînera une augmentation de la croissance de la végétation dans les écosystèmes de l’hémisphère Nord, ce qui permettra d’améliorer le stockage du carbone.
Cependant, le réchauffement diurne asymétrique devrait influer sur le stockage du carbone dans les plantes, car la photosynthèse (absorption de carbone) a lieu uniquement pendant la journée, tandis que la respiration (expiration de carbone) est continue, et ces deux processus sont sensibles à différentes températures extrêmes.
En analysant 28 ans de données, Shilong Piao et ses collègues découvrent une réponse diversifiée de la croissance de la végétation dans l’hémisphère Nord, avec des niveaux variables de dioxyde de carbone selon le jour et la nuit.
Le réchauffement diurne est associé à une augmentation de la productivité dans les régions boréales humides et fraîches, toutefois avec une diminution marquante dans les régions tempérées sèches.
En revanche, le réchauffement nocturne diminue la vitesse de croissance de la végétation dans les régions boréales, tandis que les effets sont plus complexes dans les régions tempérées sèches.
Citations de Research SEA
Crédit image À-la-Une : © NASA
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