Une substance naturelle obtenue à partir des graines de l ‘ « arbre miracle » pourrait purifier et clarifier l’eau à peu de frais, et de façon durable dans les pays en développement, où plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, rapportent les scientifiques. La recherche sur le potentiel d’un traitement de l’eau dans un processus durable, exigeant seulement des graines de l’arbre et du sable, est disponible dans revue Langmuir ACS.
Aujourd’hui est mis en lumière l’utilisation de graines provenant d’un arbre surnommé the Miracle Tree (l’arbre miracle), qui a la faculté de produire de l’eau potable. Le processus est très simple : quelques graines et du sable. Cet arbre agît non seulement en tant que purificateur d’eau, mais a aussi le pouvoir de la clarifier de façon naturelle, donc entièrement durable. Cette solution est avancée comme étant la meilleure alternative à un monde où plus d’un milliard d’être humain n’ont pas accès à l’eau potable.
Les techniques habituellement requises, pour le retrait des éléments pathogènes et des sédiments, ne sont peu ou pas disponible dans beaucoup de pays pauvres ou en voie de développement. Alors, dans le cadre d’une approche alternative, les scientifiques ont étudié la Moringa Oleifera, aussi appelée l’ « arbre miracle ». Il s’agit d’une plante cultivée principalement dans les régions équatoriales pour la transformer en produit alimentaire. Mais on la retrouve dans à peu près toutes les cultures. Les francophones l’appellent le Néverdier et ses utilisations sont multiples, comme en médecine, dans les cosmétiques, …
L’étude a été dirigée par la doctorante Stephanie B. Velegol, chercheuse à l’Université de l’État de Pennsylvanie. « Des recherches antérieures ont montré que la protéine issue des graines de Moringa peut nettoyer l’eau. Une approche avait été de créer de l’eau mais elle ne pouvait pas être stockée, une autre était trop complexe et coûteuse. Nous voulions développer une méthode plus simple et moins onéreuse via l’utilisation des semences.», explique-t-elle.
Pour ce faire, ils ont ajouté un extrait de la graine contenant des protéines de Moringa chargé positivement, qui se lie aux sédiments et tuent les microbes, à des particules de sable chargées négativement.
« La résultante « fonctionnelle », ou « f-sand » (ndlr : sable fonctionnel), a prouvé son efficacité en laboratoire, en réussissant à capturer et endommager les membranes de l’E.Coli. Le f-sand a été également en mesure de retirer des sédiments dans des échantillons d’eau. Les résultats ouvrent la possibilité sur un processus simple et durable au niveau local, de la production d’eau potable et stockable, le tout assuré par le f-sand ».
Crédit photo : J.M. Garg
[…] Via civilisation2.org Share this:TwitterFacebookJ'aimeJ'aime […]