Plus de trois décennies après son lancement depuis la Terre, Voyager 1 est sur le point de quitter le système solaire. La sonde, qui a été initialement lancée en 1977 avec sa compagne, Voyager 2, est entrée dans une nouvelle région inexplorée de l’espace entre notre système solaire et l’espace interstellaire. La NASA la décrit comme une sorte de «purgatoire cosmique», rapporte le Telegraph.
Les missions initiales des Voyagers étaient d’étudier Jupiter et Saturne, mais jusqu’ici ils ont juste continué leur chemin vers les confins de l’espace interstellaire. Chacun d’eux a suffisamment de carburant à bord pour continuer jusqu’en 2020, Voyager 1 sera alors à environ 19,95 milliards de kilomètres du soleil.
Pour l’instant, Voyager 1 est environ à 17,7 milliards de kilomètres du soleil et voyage à un peu moins de 17,7 kilomètres par seconde, envoyant des données à travers cette distance au fur et à mesure de sa progression. Le purgatoire cosmiques est défini ainsi car c’est une sorte de région qui délimite la bulle qui enveloppe notre système solaire et l’espace extra-solaire.
Les vents solaires y sont erratiques et là – pour la première fois – Voyager fournit une preuve. Cette couche de stagnation en marge du système solaire a été longtemps théorisée, mais c’est la première preuve solide de l’existence de cette frontière.
Voyager 1 passera probablement encore des mois voire plus d’un an à traverser cette zone de stagnation avant d’émerger dans l’espace interstellaire (Voyager 2 le suivant de peu). A l’instant où elle entrera dans l’espace interstellaire, ce sera le premier objet artificiel conçut par l’homme à le faire et restera l’objet ayant le mieux voyagé, sans trop d’encombres. Au-delà de ce point, des premières données nous seront retournées et le monde aura un premier aperçu réel de ce qui définit les limites de notre propre système solaire.
Crédit image : NASA
Traduction de l’article original PopScience, par Sébastien B.
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