Le Brésil a fait de son mieux pour faire de la Coupe du Monde de football un évènement festif. Mais les récentes vagues d’émeutes dans le pays rappellent que des problèmes sociaux plus importants affligent la septième plus grande économie du monde.
Les grands événements sportifs sont souvent convoités non pas pour leur capital sympathie (voir l’article de Slate.fr à ce sujet) mais pour leur potentiel à stimuler les économies. Toutefois, beaucoup au Brésil sont conscients que ce « potentiel » ne se concrétise pas toujours – l’Afrique du Sud l’a découvert à ses dépens après avoir accueilli le tournoi de 2010. La Russie, qui sera l’hôte du championnat 2018, aura également des préoccupations similaires.
Investir dans les sciences et la technologie est peut-être une voie plus fiable pour enrichir le pays (pas forcément financièrement) – et c’est celle qui est prise par de nombreux pays émergents.
Pensez au plein essor dans le domaine de la recherche en Chine et de l’ambition de l’Inde pour devenir une « nation geek ». Le Brésil, également, se tourne vers la science comme bouée de sauvetage et afin de résoudre ses problèmes (voir Les annonces scientifiques exponentielles au Brésil pour la gloire du monde).
Le pays pourrait devenir un sérieux « concurrent » pour les superpuissances scientifiques établies, dont certaines – comme le Royaume-Uni – espèrent aussi que la reprise des investissements dans la science aidera à consolider leurs propres économies. On ne sait pas si la FIFA – l’organe directeur du football – se soucie de ce genre de choses, mais quand ils vont à quelque part pour le sport, le centre de gravité se déplace vers les économies émergentes… pour le sport. Peut-être qu’il serait temps qu’un processus similaire célèbre abondamment leur science.
Citations de New Scientist
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