FAQ sur The Venus Project

Notre équipe met tout en œuvre pour que cette FAQ soit la plus complète possible. Nous ajouterons les questions et réponses 5 par 5 ou 10 par 10. N’hésitez pas à revenir régulièrement consulter cette page.

Retrouvez ici la Foire Aux Questions posées depuis plus de 30 années à l’organisation The Venus Project.
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  • The Venus Project est une organisation qui propose un plan d’actions pour un changement social œuvrant en direction d’une civilisation apaisée et soutenable : un système socio-économique holistique mondial appelé « Économie Basée sur les Ressources ». The Venus Project décrit un modèle à atteindre où les droits de l’homme constituent les fondations d’une façon de vivre et non de simples proclamations écrites.

    L’organisation présente un point de vue novateur pour une civilisation mondiale soutenable ne ressemblant à aucun système politique, économique ou social connu. Elle envisage un futur proche dans lequel l’argent, la politique, les intérêts individualistes et nationaux auront progressivement disparu. Bien que cette vision puisse paraître idéaliste, elle est fondée sur de nombreuses années d’études et de recherches expérimentales. The Venus Project couvre un large spectre de domaines, incluant l’éducation, les transports, les énergies propres, en passant par des ensembles citadins complets.

    Beaucoup de gens estiment qu’il suffit d’accroître le nombre de lois et de traités pour garantir une élévation des normes éthiques. Or l’absence de ressources adéquates ne permet pas de garantir une société soutenable mondiale. Même en élisant les politiciens les plus éthiques au monde, nous nous retrouverions dans des positions aussi inconfortables que celles rencontrées aujourd’hui. Tant qu’une minorité de pays se vouant au profit contrôlera la plupart des ressources planétaire, les mêmes événements se répéteront indéfiniment.

    Tandis que les défis mondiaux et l’information scientifique se multiplient, les pays et les populations doivent faire face à des menaces communes qui transcendent les frontières nationales. Surpopulation, pénuries d’énergie, réchauffement climatique, pollution environnementale, raréfaction de l’eau, crises économiques, propagation de maladies incontrôlables et technologie de rupture remplaçant les personnes par des machines, (…) menacent chacun d’entre nous. Bien que beaucoup de personnes se consacrent à soulager ces conditions, nos problèmes sociaux et environnementaux demeureront insurmontables aussi longtemps que le système monétaire prévaudra, et qu’une poignée de nations et d’intérêts financiers puissants contrôleront et consommeront la plupart des ressources mondiales.

    Si nous souhaitons réellement mettre un terme à nos clivages sociaux et internationaux permanents, nous devons déclarer la Terre et ses ressources comme le patrimoine commun de tous les peuples du monde.

    La Terre est riche et abondante en ressources. Notre pratique de rationalisation par le biais d’un contrôle monétaire n’est plus pertinente et contre-productive à notre survie. Nous disposons aujourd’hui de technologies pointues, mais notre système économique et social n’a pas été en mesure de suivre le rythme de nos capacités techniques. Nous pouvons facilement créer un monde d’abondance pour tous, affranchi de la dette et de la servitude, fondé sur les limites ou capacité porteuse de notre planète. Avec la mise en œuvre intelligente et humaine de la science et de la technologie, les habitants de la Terre peuvent orienter et façonner l’avenir ensemble, tout en protégeant l’environnement. Nous n’avons pas suffisamment d’argent pour réaliser ces objectifs, mais nous avons plus de ressources que nécessaire.

  • Pour transcender ces limites, The Venus Project propose que nous travaillions en vue d’instaurer une économie mondiale basée sur les ressources. Il s’agit d’un système économique et social holistique au sein duquel les ressources planétaires constituent l’héritage commun de tous les habitants du monde. La pratique actuelle de rationnement des ressources par le biais de méthodes monétaires est dénuée de pertinence et contre-productive. Elle est également loin de satisfaire les besoins de l’humanité.

    Pour le dire simplement, une Économie Basée sur les Ressources utilise les ressources existantes — plutôt que l’argent — pour fournir une méthode de distribution équitable, de la façon la plus humaine et efficace possible. Il s’agit d’un système dans lequel tous les biens et services sont mis à disposition de chacun sans l’utilisation d’argent, de crédit, de troc ou toute autre forme de dette ou de servitude.

    Afin de mieux comprendre ce qu’est une Économie Basée sur les Ressources, considérez ceci : si tout l’argent du monde disparaissait du jour au lendemain, nous pourrions néanmoins construire tout ce que nous désirons pour satisfaire la plupart des besoins humains, dans la mesure où les usines, leur personnel, les terres arables et les autres ressources auraient été laissés intacts. Les gens n’ont pas besoin d’argent. Ils ont en revanche besoin de satisfaire la plupart de leurs besoins sans avoir à s’inquiéter de leur sécurité financière ou de devoir recourir à une administration gouvernementale. Dans une économie d’abondance basée sur les ressources, l’utilisation de l’argent perdrait de sa pertinence.

    Nous sommes arrivés à une époque où les innovations en science et en technologie peuvent aisément fournir l’abondance pour tous les peuples du monde. Il n’est plus nécessaire de limiter l’efficacité d’un produit par le biais de l’obsolescence planifiée perpétuée par notre système de profit vieillissant et périmé. Si nous sommes véritablement préoccupés par l’environnement et par nos semblables, si nous voulons réellement mettre fin aux conflits territoriaux, à la guerre, à la pauvreté, à la criminalité et la faim, nous devons consciemment examiner à nouveau les processus sociaux qui nous ont conduits à un monde dans lequel ces facteurs sont monnaie courante. Que cela vous plaise ou non, ce sont nos processus sociaux (nos pratiques politiques, nos systèmes de croyances, notre économie basée sur le profit, nos normes comportementales axées sur la culture) qui entraînent et perpétuent la famine, la guerre, la maladie et la dégradation environnementale.

    L’objectif de cette nouvelle conception sociale est d’encourager un système de motivation qui ne s’orientera plus vers des buts superficiels et égocentriques de richesse, de propriété et de pouvoir. Ces nouvelles motivations encourageraient les gens à la créativité et à l’auto-accomplissement, tant matériellement que spirituellement.

  • Notre système actuel ayant pour moteur le profit n’est pas capable de fournir un haut niveau de vie à chacun, ni d’assurer la protection de l’environnement. Les entreprises ne sont pas totalement à blâmer puisque l’impératif de compétitivité les force à fonctionner de cette façon pour conserver l’avantage concurrentiel. De plus, avec l’arrivée de l’automatisation, de la cybernétique et de l’intelligence artificielle, les individus seront de plus en plus remplacés par des systèmes automatisés. L’impact sera la diminution du nombre de personnes pouvant acquérir ces biens et services, alors qu’ils seront toujours disponibles et que notre capacité à produire une abondance perdurera. Ces arguments sont étayés dans le livre The End of Work: The Decline of the Global Labor Force and the Dawn of the Post-market Era (Putnam, 1995) de Jeremy Rifkin (Traduit en français : La fin du travail – par Pierre Rouve et Michel Rocard).

    The Venus Project propose une approche novatrice qui renverse les aspects négatifs de l’automatisation et de l’intelligence artificielle telles qu’elles sont implémentées de nos jours. Ce projet élimine les conséquences désastreuses produites sur notre société, comme la mise au ban de millions de travailleurs, indépendamment de leur niveau de qualification.

  • Il ne suffit pas de critiquer ou de signaler les insuffisances de la société, ou encore de plaider pour que des personnes de haute moralité soient élues ; cela ne ferait guère avancer la civilisation. Nous avons avant tout besoin d’une gestion intelligente des ressources mondiales, couplée à une méthode d’organisation exhaustive et fonctionnelle concernant les questions sociales et environnementales – celles-ci étant directement corrélées aux ressources actuelles et à la capacité porteuse de notre planète. Faute de ressources disponibles et d’une technologie de pointe, la guerre, la pauvreté et la corruption l’emporteront, et ce en dépit de l’élection d’hommes et de femmes intègres au gouvernement, du nombre de lois votées ou de traités signés. Ce n’est pas la démocratie qui élève notre niveau de vie, ce sont nos ressources : l’eau, les terres arables et les nouvelles technologies. La rhétorique et les proclamations écrites ne sont pas pertinentes lorsqu’il s’agit de la gestion des affaires humaines et sociales.

  • Même si tout l’argent du monde venait à être détruit, tant que nous disposons de suffisamment de terres arables, d’usines, de ressources et d’individus compétents, nous pouvons fabriquer tout ce qui est nécessaire et fournir une abondance pour tous. Durant la Grande dépression, il y avait des aspirateurs derrière les vitrines et des voitures dans les parkings. La Terre était restée la même. Seul le pouvoir d’achat était très faible et les gens n’avaient simplement plus d’argent dans leurs portefeuilles. Au début de la Seconde guerre mondiale, les États-Unis possédaient environ 600 avions de combat de première classe. Nous avons rapidement dépassé ce faible stock en fabriquant plus de 90.000 avions par an. La question au début de cette guerre était : avons-nous suffisamment de fonds pour produire le matériel de guerre nécessaire ? La réponse était non, nous n’avions pas suffisamment d’argent ou d’or, mais nous disposions de plus de ressources que nécessaire. Les ressources disponibles et le personnel technique furent les éléments qui permirent aux États-Unis d’atteindre la production et l’efficacité nécessaires pour sortir victorieux de la guerre.

    Il apparaît que la véritable richesse de toute nation réside dans ses ressources naturelles et sa population œuvrant pour un mode de vie plus humain dont la finalité est l’élimination de la rareté. Tous les systèmes sociaux, indépendamment de leurs philosophies politiques, croyances religieuses ou mœurs sociales, dépendent en définitive des ressources naturelles. Ces nécessités vitales permettant un haut niveau de vie sont : un air sain, une eau potable, des terres arables, les équipements et les personnes possédant un savoir-faire. Le système monétaire a été conçu il y a des siècles et n’était guère approprié pour l’époque. Nous utilisons toujours ce même système d’un autre temps, qui est probablement responsable de la plupart des problèmes rencontrés aujourd’hui. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que même la personne la plus riche de nos jours se porterait bien mieux dans la société à haut rendement proposée par The Venus Project.

  • L’utilisation de cette ancienne méthode d’échange de biens et services comporte de nombreux inconvénients. Nous ne prendrons en considération que quelques-uns d’entre eux et vous laissons le soin d’en ajouter d’autres.

    1. L’argent interfère entre ce dont nous avons besoin et ce que l’on est en mesure d’obtenir. Ce n’est pas d’argent dont les gens ont besoin, mais d’un accès aux ressources ;
    2. De l’usage de l’argent résulte la stratification sociale et l’élitisme qui sont fondés principalement sur la disparité économique ;
    3. Les gens ne sont pas égaux si leur pouvoir d’achat n’est pas égal ;
    4. La plupart des gens sont esclaves d’emplois qu’ils n’aiment pas, et ce uniquement parce qu’ils ont besoin d’argent ;
    5. Le besoin d’argent suscite la corruption, la cupidité, le crime, les détournements de fonds et bien d’autres maux ;
    6. La plupart des lois sont adoptées aux bénéfices de grandes entreprises. Elles ont assez d’argent pour faire pression, corrompre, ou persuader le gouvernement à voter des lois qui servent leurs intérêts ;
    7. Ceux qui contrôlent le pouvoir d’achat exercent une plus grande influence ;
    8. L’argent est utilisé afin de contrôler le comportement de ceux qui ont un plus faible pouvoir d’achat ;
    9. Des biens comme les produits alimentaires sont parfois détruits pour maintenir les prix à la hausse. En effet, plus une chose est rare, plus elle est chère ;
    10. Le gaspillage des matériaux est énorme, tout comme la pression exercée sur les ressources. Cela est en partie dû à des modifications régulières superficielles d’objets ou de systèmes. Il s’agit de susciter un engouement pour des produits plus récents afin de créer des flux ininterrompus de marché pour les fabricants ;
    11. L’importante dégradation de l’environnement trouve sa cause dans le coût trop élevé de meilleures méthodes de traitement des déchets ;
    12. La Terre est pillée au nom du profit ;
    13. Seules les personnes qui ont un pouvoir d’achat suffisant profitent des bienfaits de la technologie ;
    14. Plus grave encore, lorsqu’une entreprise ne vise que le profit, elle prend des décisions qui ne tiennent pas compte de l’intérêt commun et de l’environnement, se positionnant essentiellement sur l’accumulation de richesse, de propriété et de pouvoir.
  • Historiquement, aucun gouvernement n’a jamais planifié et dirigé la société vers l’étape suivante d’une évolution sociale. Les ordres établis tendent à s’autoperpétuer. Malheureusement, il faudra sûrement une rupture économique et une désillusion générale vis-à-vis des dirigeants avant que les gens ne se mettent en quête d’une orientation sociale alternative. Les effondrements économiques, la corruption gouvernementale, les sévices à l’égard de la population, (…) ont toujours été vecteurs de changements sociaux. Les gouvernements sont généralement composés de financiers, d’avocats et d’autres individus autoproclamés, dont les intérêts commerciaux et personnels prévalent sur celui de la modernisation de la société dans son ensemble.

  • Dans la plupart des cas, les riches et les puissants opposent effectivement une résistance à un nouveau modèle de société. Néanmoins, s’ils continuent à utiliser l’automatisation dans leurs industries – ce qui est nécessaire pour demeurer compétitif – des millions de personnes seront remplacées par les machines. Il ne s’agit pas seulement des ouvriers sur les chaînes de montage, mais aussi des docteurs, des ingénieurs, des architectes, etc. Lorsqu’ils perdront leur pouvoir d’achat, les industries qui dépendent d’eux ne pourront plus fonctionner. Cela mettra fin à un système monétaire ancien et dépassé. L’essentiel ici n’est pas de voir les industriels abandonner leur activité, mais plutôt le fait que leur cupidité finira par les rendre obsolètes.

    C’est seulement une fois que la science et la technologie seront utilisées à des fins humaines, dans un monde où toutes les ressources de la planète seront reconnues comme l’héritage commun de tous ses habitants, que nous pourrons véritablement dire qu’il y a de la vie intelligente sur Terre.

  • Nos problèmes actuels sont non seulement énormes, mais aussi mondiaux quant à leurs portées et leurs impacts. Ils ne peuvent être résolus par une seule nation isolée. La notion de bien commun est mondiale par nature, mais locale dans sa mise en œuvre.

    Nous devons d’abord nous appuyer sur ce que nous avons en commun. Tous les systèmes sociaux ont besoin de maintenir un haut niveau de vie. Pour cela, ils dépendent d’un air sain, d’une eau potable et d’une terre arable, ainsi que de la technologie et des individus compétents – indépendamment des philosophies politiques, croyances religieuses et coutumes. Ceci peut être accompli par le biais de l’application humaine et intelligente de la science et de la technologie en utilisant une approche systémique mondiale. Lorsque la monnaie et l’individualisme seront dépassés, l’interaction entre les nations ne sera plus fondée sur l’intérêt personnel, mais sur l’intérêt mutuel. Cette approche contribuera à éliminer les barrières artificielles qui séparent les gens.

  • Les êtres humains libérés de la dette, de l’insécurité et de la peur deviennent beaucoup plus affables. Cela sera l’une des plus belles leçons que nous puissions recevoir. Personne n’aura l’intention de vendre quoi que ce soit à quiconque ou priver quelqu’un de ses possessions ou de son argent. Dans une Économie Basée sur les Ressources, les motifs justifiant les comportements agressifs seront dépassés. Les gens ne seront plus accablés par les préoccupations qui nous harcèlent et qui consomment une grande partie de notre attention tels que les crédits, les coûts médicaux, les assurances incendies, la récession économique, le chômage et les taxes. Grâce à la suppression de ces charges et l’élimination des conditions qui suscitent l’envie, la cupidité ou la compétition, nos vies auraient beaucoup plus de sens. Pour la première fois, nous pourrions commencer à savoir ce que cela signifie qu’être humain.

    Tandis que nous améliorons les conditions de vie pour tous, que nous protégeons notre environnement et œuvrons pour la création d’une abondance, nos vies pourront devenir plus riches et plus sûres. Si ces valeurs étaient mises en pratique, cela nous permettrait de parvenir à un plus haut niveau de vie dans un laps de temps relativement court – un niveau de vie qui serait amélioré en permanence.

    Les gens seraient libres de poursuivre tout effort constructif de leur choix sans pression, restriction et taxation économiques qui sont inhérentes au système monétaire. Par effort constructif, nous entendons tout ce qui améliore la vie de l’individu et des autres. Lorsque l’éducation et les ressources seront disponibles sans étiquette de prix, le potentiel humain ne connaîtra pas de limites. Par l’apport de ces changements majeurs, l’espérance de vie humaine augmentera, et l’on mènera des existences plus significatives et plus saines. Le succès se mesurerait par l’accomplissement des desseins de chacun plutôt que l’acquisition de richesses, de propriété et de pouvoir.

  • L’aspect le plus important du projet est l’orientation sociale choisie : elle permet à toutes les nations de travailler de concert à la restauration de l’environnement au sein d’une Économie Basée sur les Ressources. L’objectif est de faire de toutes les ressources de la Terre le patrimoine commun de l’humanité. À notre sens, c’est le seul processus à considérer pour mettre fin au cycle actuel fait de guerre, de pauvreté, de famine, de corruption politique et de dégradation environnementale. La technologie que nous présentons peut permettre à la population du monde entier d’obtenir un très haut niveau de vie, bien plus élevé que tout ce que nous ayons jamais imaginé.

    À terme, nous pourrons dépasser les barrières artificielles qui divisent les gens. Si vous ne parvenez pas à saisir la portée de cette idée, considérez ceci : aux États-Unis, lorsque les États se sont rassemblés, les milices aux frontières ont disparu et les Américains ont été libérés des conflits territoriaux. Ce même processus peut être appliqué à l’échelle mondiale en utilisant l’ensemble de la science et de la technologie pour le bien de tous les habitants de la Terre.

  • Il est beaucoup plus efficace de construire de nouvelles villes autonomes que de restaurer et moderniser celles déjà existantes. Les nouvelles villes pourront bénéficier des dernières technologies et être des endroits propres, sécurisés et agréables à vivre. Dans la plupart des situations, une organisation circulaire sera utilisée.

    Nous avons besoin d’effectuer une étude de toutes les ressources planétaires disponibles. La première ville expérimentale ou centre de planification répertoriera au niveau mondial les terres arables, les installations de production, les transports, les compétences individuelles et la population, ainsi que toutes les autres nécessités requises pour l’établissement d’une culture soutenable. Cette étude nous permettra de déterminer les paramètres de planification globale afin d’humaniser un développement social et technologique fondé sur la capacité porteuse de la Terre et les besoins de ses habitants. Ceci peut être accompli au mieux avec un modèle informatisé de nos ressources planétaires constamment mis à jour.

    La fonction de la première ville sera de tester la validité des paramètres de concepts et de réaliser les changements nécessaires en fonction des besoins. Elle fera la promotion de cette nouvelle orientation sociale sur plusieurs fronts par le biais de différents médias – livres, magazines, télévision, radio, séminaires, cinéma et parcs à thème,… En parallèle, des processus de construction automatisés seront déterminés et testés pour la ville suivante. La recherche se concentrera aussi sur le développement de sources d’énergie alternatives propres et sur la mise au point de nouveaux matériaux pour parer aux pénuries.

    Le nouveau système offrira tous les biens et services nécessaires au soutien de la population durant la période de transition. Afin d’assurer la survie de tous, la coordination de techniques avancées et des ressources disponibles doit être réalisée dans le cadre d’une approche systémique humaine mondiale. Par exemple, les caractéristiques d’une zone précise détermineront le nombre d’hôpitaux et d’écoles à construire, ainsi que les équipements nécessaires. Certains systèmes médicaux seront mobiles et d’autres seront préfabriqués sur la terre ferme ou en mer.

    Pendant la transition, les régions pauvres en ressources seront approvisionnées en concentrateurs de chaleur pour la cuisson et la stérilisation de l’eau. Au sein de ces zones, la nourriture pourra être déshydratée et compressée afin d’économiser de la place, facilitant ainsi son acheminement. Les emballages seront biodégradables et pourront servir de fertilisant non contaminant. Les régions dénuées de terres arables utiliseront des fermes hydroponiques, piscicoles et aquacoles. L’énergie proviendra de l’éolien, du solaire, de concentrateurs de chaleur, du photovoltaïque, des vagues, de la biomasse, de la géothermie et d’autres sources.

    En accord avec les besoins du projet, une équipe interdisciplinaire de personnels qualifiés travaillera à la conception de systèmes automatisés afin de produire et de livrer biens et services à très grande échelle. Ces systèmes pourraient devenir les armées du futur, une large mobilisation pacifique qui restaurera et préservera la Terre et ses habitants. Cela n’a jamais été réalisé auparavant et ne peut l’être que si l’entrave monétaire est balayée. La question n’est pas « avons-nous les fonds nécessaires ? », mais « disposons-nous des ressources et des moyens pour réaliser cette nouvelle orientation ? ».

    Phase 1
    La première phase du plan à long terme de The Venus Project est déjà en marche. Son fondateur, Jacque Fresco – futuriste, inventeur, designer industriel – et son associée Roxanne Meadows ont construit un centre de recherche de 8,7 hectares à Venus, en Floride, afin de présenter les propositions de The Venus Project. Quatre DVDs, des pamphlets, et le livre The Best That Money Can’t Buy: Beyond Politics, Poverty, and War (dans sa version française : La prospérité sans en payer le prix : Au-delà de la politique, de la pauvreté et de la guerre) ont été créés afin de sensibiliser la population à ce projet et ses nombreuses propositions. Des centaines de maquettes d’anticipation, en plus de nombreuses animations et rendus informatiques ont été réalisés dans l’intention d’aider le public à visualiser un futur qui nous est accessible.

    Un documentaire essentiel sur la vie et le travail de Jacque Fresco est disponible. Il a été réalisé par William Gazecki, un réalisateur cinéaste ayant remporté un Emmy et nominé aux Oscars. www.FutureByDesignTheMovie.com

    Paradise or Oblivion (Paradis ou perdition) est un documentaire important diffusé depuis 2012, traitant des objectifs et orientations de The Venus Project.

    Phase 2
    La deuxième phase comprend la production d’un long-métrage illustrant le fonctionnement d’un monde qui adopterait les propositions avancées par The Venus Project. Ce blockbuster dépeindrait une vision positive d’une société pacifique dans laquelle tous les êtres humains forment une seule et unique famille sur la planète Terre ; une civilisation au sein de laquelle tous les peuples s’engagent dans la poursuite d’une meilleure compréhension du monde qu’ils partagent. Ce film a été conçu pour être une expérience divertissante et éducative, à la fois pour les adultes et pour les enfants. Il fournit également une méthodologie pour combler les différences entre les nations.

    Phase 3
    Afin de tester ses modèles de conception et propositions, The Venus Project travaille à leurs mise en œuvre par la construction d’une ville de recherche expérimentale. Les plans pour la plupart des technologies et bâtiments initiaux sont en cours de structuration. La collecte de fonds a déjà débuté pour aider à soutenir la construction de cette première ville expérimentale. Celle-ci sera dédiée au travail en direction des buts et objectifs de The Venus Project, à savoir :

    1. Reconnaître les ressources mondiales comme étant l’héritage commun de tous les peuples de la Terre ;
    2. Transcender les barrières artificielles qui séparent les gens ;
    3. Faire évoluer les économies nationalistes monétaires jusqu’à une Économie mondiale Basée sur les Ressources ;
    4. Contribuer à la stabilisation de la population mondiale par l’éducation et le contrôle volontaire des naissances afin de se conformer à la capacité porteuse des ressources de la Terre ;
    5. Se réapproprier l’environnement naturel et le restaurer au mieux de nos capacités ;
    6. Repenser nos villes, nos systèmes de transport, nos industries agricoles et nos usines afin qu’ils soient énergétiquement efficients, propres, et capables de répondre efficacement aux besoins de la population ;
    7. Partager et mettre en application les nouvelles technologies pour le bien de toutes les nations ;
    8. Appliquer des méthodes de gestions sociales adaptées dans le but de dépasser graduellement les entités corporatistes et gouvernementales (locales, nationales ou supranationales) ;
    9. Développer et se servir de sources d’énergie renouvelables et propres ;
    10. Fabriquer des produits de la plus haute qualité pour le bien de tous les peuples du monde ;
    11. Réaliser des études d’impact environnemental avant la construction de tout projet à grande échelle ;
    12. Encourager la plus large variété possible d’approches créatives et stimulantes par le biais d’un effort constructif ;
    13. Dépasser le nationalisme, le fanatisme et les préjugés par l’éducation ;
    14. Éliminer tout type d’élitisme – technique ou autre ;
    15. Arriver à l’établissement de méthodologies fondées sur des recherches minutieuses, plutôt que sur de simples opinions ;
    16. Améliorer la communication dans les écoles afin que notre langage corresponde à la véritable nature physique du monde ;
    17. Fournir non seulement le nécessaire vital, mais offrir également des défis qui stimulent l’esprit tout en valorisant l’individualité plutôt que l’uniformité ;
    18. Enfin, préparer les gens intellectuellement et émotionnellement aux changements et aux défis qui nous attendent.

    Phase 4
    Une fois la ville expérimentale de recherche en place, il est prévu la construction d’un parc à thème qui divertira et informera les visiteurs quant à des modes de vie respectueux de l’environnement et de l’homme. Il présentera des villes et des habitations conçues intelligemment, des systèmes de transport non polluants de haute efficience, une technologie informatique avancée et bien d’autres innovations qui seront autant de valeur ajoutée pour la population – dans les plus brefs délais possible.

    Nous sommes conscients du fait que personne ne peut prédire l’avenir. Nous pouvons uniquement extrapoler les informations et les tendances actuelles. La croissance de la population, l’évolution technologique, les conditions environnementales planétaires et les ressources disponibles sont les principaux critères requis pour de futures projections.

    Aucun point de vue philosophique, religieux, politique, scientifique ou idéologique n’est en mesure de faire l’unanimité. Nous sommes certains, cependant, que les seuls aspects de The Venus Project qui pourraient paraître menaçants sont ceux que nous nous imposerions.

    The Venus Project n’est ni Utopique, ni Orwellien et n’est pas non plus le reflet de rêves idéalistes impraticables. Au contraire, des objectifs réalisables sont présentés, ne nécessitant que l’application intelligente de nos connaissances.

    Nous vous encourageons à vous informer sur les propositions de ce projet par le biais de nos livres, vidéos, conférences et séminaires. Si vous vous identifiez à ces orientations, nous vous invitons à nous rejoindre pour travailler à leur réalisation.

  • Les gouvernements et l’industrie continueront de déléguer de plus en plus la responsabilité du processus décisionnel aux machines intelligentes. De nos jours, ces dernières peuvent traiter des milliards d’octets d’informations par seconde, une capacité de traitement bien supérieure à celle de nos décideurs industriels ou politiques, aussi importants soient-ils. Elles peuvent aussi rassembler et rediriger des informations constamment mises à jour.

    L’autre aspect de cette tendance est le remplacement de nombreuses personnes. En effet, sans le pouvoir d’achat nécessaire pour perpétuer un système basé sur l’argent, une dette insurmontable pèsera sur l’ensemble de la population et des gouvernements.

    Du fait de sa dépendance à l’automatisation, l’ancien système monétaire commencera à licencier de plus en plus de gens, qui cesseront de respecter l’autorité de l’industrie. Le mode de vie établi des pays industrialisés et l’équilibre entre le travail et la famille deviendront impossibles à maintenir pour une majorité remplacée par l’automatisation.

    Au fur et à mesure que l’intelligence artificielle se développera, les machines seront assignées à des tâches de prise de décision complexes dans le monde industriel, militaire et gouvernemental. Cela ne suppose pas une prise de contrôle par les machines, mais plutôt un transfert graduel des processus de prise de décision vers les machines intelligentes – ce qui constituera la prochaine phase de l’évolution sociale.

    Beaucoup de gens pensent que les dirigeants politiques sont pourvoyeurs de changement du fait de leur préoccupation profonde pour le bien-être de leurs citoyens. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Tous les systèmes de gouvernement établis tendent à préserver et défendre leurs propres intérêts et le fondement de leur pouvoir.

    Les véritables forces à l’origine de changements sont davantage liées à l’imprévu, à des événements extérieurs ou à des pressions biosociales qui altèrent notre environnement et nos arrangements sociaux. Des exemples de pressions pourraient être l’introduction de machines et de procédés de fabrication qui remplacent les personnes et suppriment leurs moyens de subsistance, les catastrophes naturelles telles que la sécheresse, les inondations, les tempêtes et tremblements de terre, les fluctuations économiques ou la menace extérieure de pays hostiles.

  • The Venus Project est en voie d’introduire un ensemble de valeurs et de procédures qui pourraient nous permettre d’atteindre la nucléation sociale (convergence symbiotique de toutes les communautés et familles – en référence au livre « The Shape of Things to Come »). Notre projet fournira les dessins et les plans pour une communauté prototype qui testera la validité de nos propositions. Nous nous efforcerons de réaliser une orientation pertinente grâce à laquelle les gens pourraient s’adapter intellectuellement et émotionnellement à notre nouvelle ère technologique. Nous avons le sentiment que tout changement autre qu’une refonte totale de notre système social serait inapproprié et inefficace.

    Étant donné que le point de départ est une société monétaire, les moyens de collecte de fonds nécessaires à la construction de cette communauté expérimentale peuvent suivre plusieurs approches. L’une d’entre elles est la production d’un long-métrage illustrant les avantages de ce nouveau système social pour tous les peuples du monde. Une autre possibilité est la construction d’un parc à thème dans lequel les visiteurs feront l’expérience d’une sélection des propositions de The Venus Project. Des livres, vidéos, plans, maquettes, un scénario de film ainsi qu’un centre de recherche et de développement de 9 hectares ont déjà été réalisés.

    Tous les fonds recueillis par les différents projets proposés, de même que les contributions et subventions, publications, vidéos, séminaires et conférences, seront utilisés en aide à l’initiation et la construction de la première ville expérimentale.

    Nos propositions sont présentées au public et à toutes les institutions d’enseignement. Nous accueillons toutes les bonnes volontés. Dans la mesure où suffisamment de personnes estiment que les propositions sont acceptables et nous rejoignent dans cette nouvelle orientation, nous pourrions former le noyau d’une organisation qui mettrait plus activement en œuvre les objectifs de The Venus Project.

    Pendant la grande dépression de 1929, lorsque les banques faisaient faillites et que les gens étaient licenciés, les choses semblaient sans espoir. Ces conditions ont permis à de nouvelles organisations de voir le jour, dont le but était de s’attaquer aux nombreux problèmes auxquels la population était confrontée : que ce soit Mankind United, le socialisme, le communisme, la technocratie ou encore le fédéralisme mondial. Elles ont suscité une prise de conscience sociale à grande échelle. Ces conditions sont parfois qualifiées de « pressions biosociales » ou de « marche des événements ».

    À l’heure actuelle, les gens ne sont pas suffisamment bien informés pour concevoir un système social pertinent et réalisable à l’aide de méthodes rationnelles. The Venus Project ne sera pas installé par les dirigeants politiques d’aujourd’hui qui ne sont pas élus pour changer les choses, mais pour les conserver telles qu’elles sont. Ce n’est qu’au travers de l’échec des institutions sociales existantes et de l’incompétence politique que les populations cherchent d’autres possibles alternatives sociales. Elles sont principalement motivées par les conditions difficiles qui menacent leur sécurité et leur existence.

    Aucune nation aujourd’hui n’est sur le point d’abandonner sa souveraineté pour un pacte social dont elle n’a pas déjà fait l’expérience. Par conséquent, il faudra une rupture sociale pour stimuler la recherche de nouveaux paradigmes – chose qui a été le cas tout au long de l’histoire humaine.

    L’effondrement
    Les propositions et objectifs de l’organisation The Venus Project ne pourront voir le jour à l’échelle mondiale tant que les systèmes économiques n’échoueront pas à répondre aux besoins de la population.

    La généralisation de l’automatisation et la délocalisation des emplois sont les facteurs qui provoqueront l’effondrement des systèmes monétaires mondiaux. Ce phénomène touche non seulement les ouvriers à la chaîne, mais aussi les docteurs, les ingénieurs, les architectes, etc. Tandis que les employés perdront de leur pouvoir d’achat, les industries qui dépendent d’eux ne pourront plus fonctionner. Cela mettra fin au système monétaire. Ce n’est pas plus une question de propriétaires abandonnant leurs industries que de gens n’ayant plus le pouvoir d’achat nécessaire au maintien de ce système. Même l’industrie cinématographique se crée des personnages générés par ordinateur qui remplaceront nombre de présentateurs télévisés et de personnalités. Cet effondrement est déjà bien avancé à l’échelle mondiale.

    Bien que ces conditions drastiques susciteront la motivation nécessaire au changement social, aucun individu, ni aucune organisation n’a encore présenté les changements nécessaires et les méthodes à employer pour les réaliser. Notre système actuel ne fonctionne pas. À moins que les gens ne soient bien informés sur les mesures à prendre, ils continueront à répéter les mêmes erreurs : guerre, récession, boom et déclin économique, famine, pauvreté et autres souffrances humaines inutiles.

    Les ambitions de The Venus Project ne pourront être réalisées à moins que les gens ne prennent conscience de ses propositions et objectifs. Le meilleur moyen d’introduire cette nouvelle direction sociale est un film long métrage de type blockbuster hollywoodien. Il présentera de manière simple et compréhensible les avantages que toutes les nations tireront de leur participation à une Économie Basée sur les Ressources. Ce film sera à la fois divertissant et éducatif. Il présentera les possibilités illimitées d’une société en constante évolution qui surpasse la politique, la pauvreté, l’argent et la guerre.

    Un film à large audience pourra atteindre un plus grand nombre de gens à travers le monde dans les délais les plus brefs. Nous avons le sentiment qu’il est nécessaire de produire ce film avant l’effondrement social afin d’aider les gens à se préparer à cette transition et leur présenter une orientation pour laquelle œuvrer. Il y a beaucoup de travail à faire. Nous espérons que suffisamment de personnes prendront conscience de la possibilité d’implémenter le modèle social proposé par The Venus Project, et ce avant que l’effondrement ne se produise.

    Par conséquent, nous ciblons premièrement l’éducation à travers les médias. Si suffisamment de personnes se renseignent à propos de cette orientation, qu’ils acceptent ses propositions et qu’ils souhaitent s’organiser pour la mettre en place, nous travaillerons alors à la construction d’une première ville expérimentale. The Venus Project dispose de plans et de modèles pour une communauté prototype.

    Pour clarifier davantage :

    La ville expérimentale
    The Venus Project propose la construction d’une nouvelle ville expérimentale dont l’objectif sera double :
    (1) Tester la faisabilité des concepts et propositions de The Venus Project et fournir les informations nécessaires permettant aux gens de s’ajuster intellectuellement et moralement à la transition sociale.
    (2) Établir un centre de planification permanent qui sera utilisé pour planifier, à court, moyen et long terme, des projets globaux destinés à contribuer à la mise en place d’une Économie Basée sur les Ressources et surmonter ainsi les pénuries, la famine, la pauvreté et autres fléaux sociaux.

    Il ne s’agirait pas d’une entreprise privée dont profiterait une poignée de privilégiés, mais d’une ville ouverte au public. La configuration circulaire proposée pour ces nouvelles cités n’est pas de simples concepts architecturaux stylisés; cela représente le résultat d’années de recherche permettant de mettre au point un environnement qui peut répondre au mieux aux besoins des habitants, tout en préservant les ressources. Faute d’une connaissance approfondie de la relation symbiotique entre l’humanité et son environnement, il serait extrêmement difficile de développer des solutions efficaces à nos nombreux problèmes. The Venus Project a pris ces critères en considération ainsi que bien d’autres facteurs.

    Les décisions d’un gouvernement transitionnel au sein de ce nouvel environnement seraient fondées sur les éléments nécessaires à l’accomplissement des objectifs d’une société humainement, écologiquement et techniquement soutenable.

    Comme pour tous les projets sociaux innovants, cela commence avec un ensemble d’individus dévoués qui consacrent leur temps à informer les autres sur les avantages humains de cette nouvelle direction. Les gens sont invités à contribuer selon leurs compétences durant les phases initiales de la nouvelle ville expérimentale. Une équipe pluridisciplinaire composée d’ingénieurs systèmes, de programmeurs informatiques, d’architectes, d’urbanistes, de sociologues, d’éducateurs, etc. est également nécessaire.

    Le concept de The Venus Project ne considère pas que les conditions environnementales sont fixes ou statiques. Les adaptations au sein du système devront être facilitées, car considérées comme faisant partie d’un processus continu, ce qui évitera d’avoir constamment recours à des dispositions temporaires au-delà de la période durant laquelle elles sont considérées comme utiles.

    Cette fonction circulaire pourrait être le prototype d’un ensemble de nouvelles villes qui seraient construites en divers endroits du globe. La vitesse de progression dépendra de la disponibilité des fonds recueillis et du nombre de personnes qui s’identifieront au projet, y participeront et lui apporteront leur soutien.

    À mesure que ces nouvelles communautés se développeront et deviendront largement acceptées, elles pourront former la base d’une nouvelle société, de préférence par le biais d’un processus d’évolution plutôt que par une révolution.

    The Venus Project ne préconise pas la dissolution du système de libre entreprise. Nous pensons que celui-ci parviendra à sa fin de lui-même au fil de l’évolution sociale. Nous vous encourageons à vous tenir informés des propositions de ce projet par le biais de nos livres et vidéos, et vous invitons à vous joindre à nous pour œuvrer à la réalisation d’une nouvelle civilisation qui pourrait offrir une vie meilleure à chacun d’entre nous.

    En conclusion
    Beaucoup de personnes voudraient savoir quelles actions entreprendre dans l’immédiat afin de contribuer à une unification mondiale. Si vous adhérez aux propositions de The Venus Project, vous pouvez contribuer à sa mise en place en nous connaissant davantage grâce à nos livres et DVDs. Vous pouvez contribuer à la promotion de cette orientation de la manière dont vous le souhaitez suivant vos compétences. Parler aux autres de ces idées, collecter des fonds, contribuer à l’effort de promotion, mettre en place des tournées de conférence ou produire du matériel promotionnel seront des aides bienvenues. Il y a beaucoup à faire et nous avons besoin du soutien de nombreuses personnes afin de diffuser ces idées auprès du public.

    Nos découvertes et propositions conceptuelles seront présentées au grand public et à toutes les institutions d’enseignement. Si suffisamment de gens trouvent les propositions acceptables et décident de se joindre à cette nouvelle promotion, ils contribueront à la formation du noyau d’une organisation apte à mener nos objectifs à bien.

    Le futur est entre nos mains, si nous refusons d’accepter cette responsabilité, d’autres personnes mèneront le travail de réflexion à notre place.

  • Une fois que les nations se seront mises d’accord pour s’orienter vers l’unification et le partage des ressources de la Terre, une étude mondiale des ressources disponibles : le personnel technique, les usines de production, les terres arables, (…) devra être réalisée afin que nous disposions de suffisamment d’informations pour nous permettre de déterminer les paramètres de conception sociale. Lors de la phase initiale, le système cybernétique en développement servira de base de données pour nous informer sur les ressources disponibles. Cela nous permettra de procéder à la conception. La première tâche importante sera de fournir de la nourriture, de l’eau, des abris, des soins médicaux et des sources d’énergie propres.

    Pendant la transition, les régions pauvres en ressources seront approvisionnées en concentrateurs solaires pour la cuisson et la stérilisation de l’eau. Au sein de ces zones, la nourriture pourra être déshydratée et compressée afin d’économiser de la place, facilitant ainsi son acheminement. Nous produirons beaucoup de denrées alimentaires riches en protéines contenant la plupart des nutriments nécessaires à la survie des habitants des régions nécessiteuses. Les emballages seront biodégradables et pourront servir de fertilisant non contaminant. Les lieux dénués de terres arables utiliseront des fermes hydroponiques, piscicoles et aquacoles.

    La plupart des universités du monde prendront part au développement initial des villes, ainsi que des installations de production et du transport des biens et services. Les paramètres initiaux sont les objectifs et buts de The Venus Project. Par exemple, il pourrait s’agir d’utiliser les ressources de manière efficace, économique et sûre pour le bien de la population et de l’environnement, tout en considérant la problématique du recyclage des matériaux. Les unités de construction seraient facilement assemblées et démontées grâce à la préfabrication, l’automatisation et les matériaux à mémoire de forme.

    Les sources d’énergie propres seront une priorité dans toute l’infrastructure. L’énergie proviendra du vent, du soleil, des concentrateurs de chaleur, du photovoltaïque, des vagues, de la biomasse, de la géothermie et d’autres sources.

    Même si nombres d’idées seront proposées, les méthodes de sélection seront fondées sur des déterminants énergétiques ou sur l’énergie requise pour produire un bien donné. Il y aura beaucoup de matériaux qui ne seront pas directement disponibles. Les centres de recherche à travers le monde seront assignés aux tâches de développement de systèmes et de matériaux alternatifs pour surmonter les pénuries. Il faut se rappeler que la recherche et le développement ne dépendent pas d’un financement. L’affectation des ressources sera effectuée en fonction des besoins. Ainsi, le développement des projets sera considérablement accéléré.

    Parallèlement à ces développements, nous avons besoin de départements d’urgence qui peuvent agir immédiatement en cas d’événements imprévus.

    Les ordinateurs auront pour fonction de fournir l’information relative aux ressources disponibles lors de la transition d’une économie monétaire à une Économie Basée sur les Ressources. Le développement des systèmes automatisés aidera à éliminer les pénuries concomitamment à l’évaluation des besoins.

    Tous les supports seront utilisés afin de montrer à la population cette nouvelle orientation émergente.

    Le nouveau système fournira toutes les ressources nécessaires afin de soutenir les personnes pendant la période de transition. Elles seront conviées à joindre leurs efforts pour contribuer à l’élimination de la rareté. Les technologies de pointe doivent être coordonnées en fonction des ressources disponibles au sein d’une approche systémique humaine à l’échelle mondiale si nous voulons soutenir la civilisation. Par exemple, les caractéristiques de la population dans une zone géographique donnée détermineront le nombre d’hôpitaux et d’écoles à construire, ainsi que les équipements adéquats. Certains systèmes médicaux seront mobiles et d’autres seront préfabriqués sur terre et en mer.

    En accord avec les besoins du projet, une équipe pluridisciplinaire de personnes qualifiées travaillera à la conception de systèmes automatisés afin de produire et de livrer biens et services à très grande échelle. Ces systèmes pourraient devenir les armées du futur : une large mobilisation pacifique qui restaurera et préservera la Terre et ses habitants. Cela n’a jamais été réalisé auparavant et ne peut l’être qu’en l’absence d’entrave monétaire. La question n’est pas « avons-nous les fonds ? », mais « avons-nous les ressources nécessaires pour réaliser cette nouvelle orientation ? ».

Pour lire la FAQ originale en anglais, cliquez ici

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