Pour introduire un peu le sujet et faire la mise en situation, sachez que je pratique l’Instruction En Famille qui consiste à faire l’acquisition des connaissances en dehors de l’environnement scolaire classique.
[box type= »warning » ]Rappelons que les articles [Mon grain d’sel] sont des points de vue qui n’ont rien à voir avec les autres contenus de C2.0 mais le point de vue orienté de l’auteur.[/box]
Un grand nombre de personnes possède une mauvaise image de l’IEF sans en savoir plus que ça, grâce aux fortunes que dépense le gouvernement en campagne de décrédibilisation de ce fantastique moyen d’apprentissage.
Ainsi, je vais vous révéler quelques-unes de mes pensées sur ce thème.
- Démarche et réglementation institutionnelle de l’éducation
Je suis pour une démarche naturelle donnant une suite réelle à la curiosité enfantine, avec une orientation induite pour suivre plus ou moins la bible de l’État « providence » afin de ne pas être pénalisé juridiquement.
Les guides de réglementation et le programme scolaire me paraissent trop anthropocentristes, suivant une moyenne statistique qui ne reflète pas la réalité.
Chaque interconnexion nerveuse des individus est différente et n’évolue pas à l’identique. Penser le contraire revient à créer un eugénisme intellectuel dont je ne puis être le supporter.
- Spécialisation
J’essaie personnellement d’en apprendre tous les jours sans me spécialiser.
La spécialisation amène une méconnaissance de ses capacités réelles. De plus, elle étouffe le domaine de travail lui-même.
Comment dire que l’on connaît l’électricité en tant qu’électricien, sans avoir étudié la physique des particules en profondeur, par exemple.
Chaque domaine de compétences est relié et le cloisonnement par matière est une aberration.
Si j’apprends à ma fille les chiffres, je veux lui apprendre aussi son histoire, ses théories, son évolution, etc etc…
- Connaissances / intelligence
Einstein a dit : « Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de 6 ans, c’est que vous ne le comprenez pas parfaitement« .
Exemple, ma fille a voulu savoir ce qu’étaient les Cellules eucaryote. On a découvert ensemble leur fonctionnement, leur composition, l’avons dessiné et écrit son nom.
Bien sûr, nous en avons parlé de façon vulgarisée. Si la définition du mot vulgarisation vous échappe, sachez que ce n’est pas réellement synonyme de vulgaire. La vulgarisation scientifique est la manière d’expliquer les choses de manière simple et accessible afin d’en comprendre le concept. Vous pourrez en savoir plus sur ce mot en suivant ce lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vulgarisation
En outre, si des termes ou concepts ne sont pas compréhensibles, nous essayons de créer un automatisme en allant les chercher sur le dictionnaire et/ou sur internet, puis en essayant d’appliquer des exemples concrets.
Nous ne sommes jamais seulement enseignants mais nous sommes enseignés-enseignant et c’est là la clé des connaissances.
Beaucoup n’ont pas confiance en eux car ils pensent manquer d’intelligence. Sur ce point, je vous propose de visionner la vidéo qui suit :
Le but de l’éducation pour moi n’est pas d’apprendre mais de comprendre et enseigner la créativité. Un autre exemple (vidéo sous-titrée en français – cliquez sur lecture puis le bouton « CC ») :
- La Méthode Scientifique
Je suis une méthode analytique des questions de ma fille et l’on applique ensemble la Méthode Scientifique.
La Méthode Scientifique est un ensemble de processus logique permettant d’atteindre le meilleur des résultats possibles.
Voici comment elle se décompose :
1/ Constat / Idée
2/ Définition de la question
3/ Recueillir les informations et les ressources par l’observation
4/ Former une hypothèse explicative
5/ Effectuer les expériences nécessaire, recueillir des données et tester l’hypothèse
6/ Analyser les données
7/ Interpréter les données et tirer les conclusions qui s’imposent pour servir de point de départ à de nouvelles hypothèses
8/ Publier les résultats
9/ Reproduire les expériences (par une personne tierce)
Cela implique donc d’explorer un sujet « non-superficiellement ».
- Exemple
Un exemple intéressant est la Khan Academy qui est un site éducatif. L’enfant s’intéresse à un domaine, il clique dessus et apprend des choses via des vidéos. En fonction de ce qu’il a compris, un chemin différent sera suivi, dans l’arborescence des connaissances développées par cette association.
Connaissez-vous le dessin animé « le bus magique« ?
Dans le bus magique, la prof dit à ses élèves de savoir mettre les choses en relation.
Dans un épisode, les élèves avaient pour tâche de faire un exposé en binôme. Un des binômes ne l’avait pas fait. Tout ce qu’ils avaient, était une chaussure pleine de vase et un sandwich au thon.
Tous deux ont dû, avec l’aide de la classe, trouver comment ces deux choses pouvaient entrer en relation.
La solution qu’ils ont trouvée était la chaîne alimentaire aquatique. La vase est un bassin vivant de phytoplancton qui est mangé par la « friture », lui-même mangé par l’anchois qui est mangé par le thon.
Je vous ai donné des exemples concrets, des pédagogies ainsi que la source pour la description de la méthode scientifique. Si vous ne comprenez pas les termes et que vous avez compris que vous n’avez pas compris, il suffit de les chercher et c’est là la clé des connaissances.
- Sociabilité
La principale attaque du gouvernement contre l’IEF est la sociabilité.
Elle est bien souvent reprise en cœur par toute la population.
Alors d’abord voyons ce qu’est la sociabilité :
« Capacité d’entretenir des relations humaines agréables, de rechercher la compagnie de ses semblables. » Définition de l’Université de Rennes.
Pour vous expliquer cela, je ne peux me reposer que sur cet excellent article :
J’aimerais souligner aussi que notre fille est complètement sociable, et qu’elle a beaucoup de facilité à entrer en contact avec les gens.
- Conclusion
Par cet article, je ne veux pas dire que l’école ou l’IEF sont bons ou mauvais. D’ailleurs, ce n’est pas ce que je pense.
L’opinion à laquelle je suis arrivé est l’apprentissage communautaire non-cloisonné.
C’est-à-dire, un apprentissage tel que je l’ai décrit avec du matériel et sans stratification, ni de genre, ni de classe. J’ai lu certaines choses sur ce que l’on appelle l’école de la Neuville qui me paraît être le plus proche de la réalité mais encore un peu trop cloisonnée à mon goût. L’intérêt serait d’établir une sorte de groupes locaux allant à la rencontre d’autres groupes non-locaux pour échanger et acquérir des connaissances.
Peut-être une sorte de mixte en l’école de la Neuville, les colonies de vacances et la pédagogie que je développe. Système qui, dans l’état actuel de mes connaissances, n’existe pas en France.
Quelle arogance et quelle démonsration des vertus de l’IEF ?!?!
De plus paraphrasant les propos du scientiste Jacquard et de Fresco et, en Anglais s’il vous plait.
Mais bonhomme, si tu n’avais pas été à l’école à laquelle on a pu t’apprendre les notions de concepts et de métholologies et l’apprentissage des langues étrangères, tu n’en serais pas ici à chercher à exposer tes pseudos découvertes qui ne sont que coquilles vides à coté du travail des penseurs et autres vrais chercheurs qui travaillent eux dans l’humilité mais laissent une trace indélébile dans l’histoire de l’humanité.
A la lecture de tes inspirations fantaisistes je te conseille plutôt de te tourner vers les travaux de Freinet ou combien d’autres psychologues, pédagogues… qui ont voué leur vie à la recherche de partie de cet essentiel dont tu prétends solutionner pour l’éducation de ta fille.
Verbiages, allez circulez y a rien à voir.