De nombreuses personnes en fauteuil roulant n’ont jamais marché. Mais il existe aujourd’hui un exosquelette robotisé qui pourrait leur permettre de se déplacer en position debout pour la première fois, et en peu de temps, contrairement aux deux autres prototypes que nous avions publiés¹ ².
La semaine dernière, à la Wellcome Collection à Londres, Sophie Morgan, qui avait été paralysée dans un accident de voiture, a démontré le potentiel des jambes bioniques après seulement deux courtes séances d’entraînement.
L’exosquelette, développé par Richard Little et ses collègues de Rex Bionics, est alimenté par des batteries au lithium qui peuvent alimenter jusqu’à deux heures de marche.
L’utilisateur peut choisir des modes différents, par exemple monter l’escalier ou avoir la tête incliner dans une pente, ou directement se guider manuellement en utilisant un levier de commande.
Mais bientôt les jambes bioniques pourraient être contrôlées utilisant uniquement la pensée, grâce à une collaboration avec Jose Contreras-Vidal, de l’Université de Houston au Texas. Le nouveau système télépathique détectera l’activité cérébrale en utilisant l’électroencéphalographie (EEG) et traduira les impulsions électriques en commandes pour l’exosquelette.
Contreras-Vidal a une approche unique : il extrait des impulsions associées au mouvement provenant des fréquences cérébrales les plus basses.
L’équipe espère tester le système de contrôle par la pensée cette année. Jusqu’à présent, environ 30 personnes dans le monde utilisent l’exosquelette commandé par joystick pour les aider à marcher.
Démonstration vidéo :
Citations de NewScientist
Crédits médias : © NewScientist – © Rex Bionics
Crédit image À-la-Une : La joie de pouvoir remarcher se devine sur le visage de Sophie Morgan, présentatrice des jeux paralympiques
Petit soucis de copié/collé…
« Mais bientôt les jambes bioniques pourraient être contrôlées en utilisant la seule pensée, grâce à une collaboration avec Jose Contreras-Vidal de l’Université de Houston au Texas »
« Mais bientôt les jambes bioniques pourraient être contrôlées utilisant uniquement la pensée, grâce à une collaboration avec Jose Contreras-Vidal, de l’Université de Houston au Texas. «