Développer des tissus sur des boîtes de Pétri en deux dimensions est aussi vieux que le siècle dernier, disent les partisans de l’ingénierie tissulaire en 3D, qui font valoir de façon convaincante que le corps n’est pas plat, et donc, les plates-formes expérimentales et les traitements de l’avenir ne doivent pas l’être non plus.
Une nouvelle technologie vient d’être développée par le Houston-based n3D Biosciences qui promet de faire flotter une matrice de cellules en 3D grâce à la seule force du magnétisme.
L’ingrédient secret est un mélange exclusif de nanoparticules que la société appelle : Nanoshuttle. L’ajout de ces particules dans des cellules vivantes (2D) leurs permettent de se déplacer en répondant à des champs magnétiques qui peuvent être variées dans trois dimensions et à travers le temps (X, Y, Z et t).
Selon un résumé des travaux fait en fin de la réunion du Tissue Engineering International & Regenerative Medicine Society, l’équipe de scientifiques et ingénieurs a réussi à ajuster cet effet jusqu’à ce qu’il puisse créer un « BioAssembler » qui “conduit à la formation rapide de cultures cellulaires en 3D par la lévitation” (notre article sur la lévitation).
Le système est une approche alternative au Bioprinting, dans laquelle des couches de cellules sont fixées par des imprimantes à jet d’encre, spécialement modifiées en un procédé analogue aux impressions 3D traditionnelles.
Traduit de l’article original de TechnologyReview, par Sébastien B.
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