Deux nouvelles entreprises pourraient aider à l’apport personnalisé & individuel de la production de repas, remplaçant une industrie de masse polluante et gaspilleuse, par des aliments 3D-imprimés.
Le 20ème siècle a marqué le début d’une ère de production massive de notre alimentation. Cette période a nourri – pour le meilleur ou pour le pire – une grande partie de la population mondiale avec une infinité de nouveaux plats et de spécialités.
L’industrie alimentaire du 21ème siècle pourrait cependant revenir sur la personnalisation et la production individuelle avec une nourriture 3D-imprimée… seulement, si deux nouvelles entreprises et d’autres innovateurs arrivent à leurs fins.
Nous avons tout d’abord et sous la direction de Hod Lipson et de Jeffrey Lipton le laboratoire Cornell Creative Machines Lab (CCML) de l’Université Cornell qui a effectué comme tant d’autres des recherches sur l’impression 3D.
Ayant déjà par le passé travaillé avec le Centre Culinaire International, les prototypes avaient pu permettre de créer entre autres des croquettes de pétoncles dans des formes fantaisistes, des gâteaux avec des messages imprimés à l’intérieur, des nouilles ou encore des pièces de viande à hamburger.
Tels qu’ils sont conçus actuellement, leurs appareils prennent des denrées alimentaires liquides ou pâteuses comme le chocolat fondu, de la pâte et/ou de la purée. Les composants préparés sont ajoutés à des « cartouches alimentaires » et sont utilisés tout comme le plastique dans les imprimantes 3Ds classiques.
La seconde, Natural Machines, est une autre start-up basée à Barcelone souhaitant également déplacer le monde de la restauration sérielle dans le territoire de l’impression tridimensionnelle. Selon le Wall Street Journal, cette nouvelle société utilise un réseau de tuyauteries très précis dans le but de concevoir numériquement des pâtes, du pain et des décorations alimentaires.

© Natural Machines
Déjà, une imprimante est en cours de développement pour le marché. Elle devrait être disponible directement pour le grand public au tarif de 1000 euros.
Connectés au Web, les utilisateurs seront en mesure de télécharger des recettes et des apparences esthétiques, ainsi que tweeter leurs dernières créations.
Citations de SpringWise / Murray Orange
Crédit image à-la-une : © Tony Cenicola – New York Times
On s’arrêtera jamais de tout décliner. Après, j’ai franchement envie de dire « pourquoi pas ». Le concept reste assez soft, et ça n’a rien de moins hygiénique qu’un robot traditionnel.
Le seul truc, c’est juste que ça va certainement tuer certains artisans, dans les sens où certains reposent leur savoir faire sur la décoration des pâtisseries par exemple, et que s’il existe des patrons sur internet permettant de faire faire ce type de gâteaux par les imprimantes 3D, ça risque d’être un peu différent !